Intervention du président de la République Bolivariana du Venezuela, Hugo Chávez
Par Toshiba, vendredi 22 septembre 2006 à 12:27 :: Infos/Noticias/News :: #832 :: rss
Intervention du président de la République Bolivarienne du Venezuela, Hugo Chávez, dans la LXI Assemblée Générale de l'Organisation des Nations Unies (ONU) Siège des Nations Unies, New York Mercredi, 20 septembre 2006 Presidente de la LXI Assemblée Générale des Nations Unies, Sheika Rashed Al-Khalifa :Au nom de l'Assemblée Générale j’ai l'honneur de donner la bienvenue aux Nations Unies à Son Excellence Monsieur Hugo Chávez Frias, Président de la République Bolivarienne du Venezuela, et de l'inviter à s'adresser à l'Assemblée. (applaudissements) .Le Président de la République Bolivarienne le Venezuela, Hugo Chávez :Madame La Presidente, excellences, chefs d'État, chefs de Gouvernement et hauts représentants des Gouvernements du monde : bonjour à tous et à toutes. D'abord je veux vous inviter avec beaucoup de respect pour ceux qui n'ont pas pu lire ce livre, à le lire ; Noam Chomsky, un
des intellectuels les plus prestigieux d’Amérique et du monde, Chomsky, un de ses travaux plus récents : Hégémonie ou survie, hégémonie ou survie, la stratégie impérialiste des Etats-Unis. C’est là un ouvrage excellent pour comprendre ce qui s’est passé dans le monde du XXe siècle, ce qui passe aujourd'hui, et la plus grande menace qui pointe sur notre planète : la prétention hégémonique de l'impérialisme américain met en péril la survie même de l'espèce humaine. Nous continuons à alerter sur ce danger et nous en appelons au peuple même des Etats-Unis et au monde pour arrêter cette menace qui est comme l'épée de Damoclès elle-même. Je pensais lire un certain chapitre, mais, pour respecter le temps, plutôt je le laisse comme une recommandation. Ca se lit vite. Madame la Presidente. Vous devez le connaître sûrement. Il est publié en anglais, en allemand, en russe, en arabe, sûrement .(applaudissements ).Président Chávez : Voyez, je crois que les premiers citoyens qui devraient lire ce livre sont les citoyens frères et soeurs des Etats- Unis, parce que la menace est dans leur propre maison; le diable est dans la maison, donc. Le diable, le diable lui-même est dans la maison. Il est venu hier ici le diable. (applaudissements ).Président Chávez : Il a été hier ici le diable, dans ce même lieu. Cela sent le soufre encore à cette table où je dois parler !Hier, mesdames, messieurs, depuis cette même tribune le Monsieur le Président des Etats-Unis, que j'appelle "le diable", est venu ici parler comme maître du monde, comme maître du monde . Il faudrait un psychiatre pour analyser le discours d'hier du Président des Etats- Unis.Comme porte-parole de l'impérialisme, il est venu donner ses recommandations pour essayer de maintenir l'actuel schéma de domination, d'exploitation et de pillage aux peuples du monde.Ce serait un bon film d'Alfred Hitchcock ; je proposerais même un titre : "La recommandation du diable". C'est-à-dire, l'impérialisme Nord-américain- et Chomsky ici le dit avec une clarté méridienne et profonde – Fait des efforts désespérés pour consolider son système hégémonique de domination. Nous ne pouvons pas permettre que cela se produise, nous ne pouvons pas permettre qu'on installe la dictature mondiale ; qui se consolide, et donc, qu'on consolide la dictature mondiale.Le discours de Président- le Tyran mondiale, abondait de cynisme, abondait d'hypocrisie, est d'hypocrisie impériale, de tentative de tout contrôler. Ils veulent nous imposer le modèle démocratique comme ils le conçoivent : la fausse démocratie des élites.Et en outre un modèle démocratique très original : imposé à coup de bombes, de bombardements et à force d'invasions et à coups de canon ! Allez donc !quelle démocratie ! Faut-il réviser les thèses d'Aristote ? Et les premiers qui ont parlé jadis en Grèce, de la démocratie, mais quel modèle de démocratie est celui-là, celui qui est imposé à coups de Marines, d'invasions, d'agressions et de bombes.Le Président des Etats-Unis hier, a dit dans cette même salle, ce qui suit : "Vers où que vous regardiez , vous entendez des extrémistes qu'i disent qu'il peuvent échapper de la misère et récupérer sa dignité à travers la violence, la terreur et le martyre".Où qu'il regarde il voit des extrémistes !Je suis sûr qu'il te voit, mon frère, avec cette couleur, et il croit que tu es un extrémiste.Avec cette couleur, Evo Moralesqui est venu hier, digne président de la Bolivieest un extrémiste.Par tous côtés ils voient des extrémistes, les impérialistes.Non, il n'est pas que nous soyons extrémistes ; ce qui se passe c’est que le monde se éveille et par tous côtés les peuples s’insurgent.J'ai l'impression, Monsieur le dictateur impérialiste, dont vous allez vivre le reste de vos jours dans un cauchemar, parce que par où que vous regardiez, nous allons apparaître nous, ceux qui nous insurgeons contre l'impérialisme américain, ceux qui clamons la liberté pleine du monde, l'égalité des peuples, le respect à la souveraineté des nations.Oui, ils nous appellent extrémistes. Nous nous insurgeons contre l'empire, nous nous insurgeons contre le modèle de domination.Donc, le Monsieur Le Président est venu nous parler, il a dit : "Je veux aujourd'hui l parler directement aux populations du Moyen-Orient, mon pays souhaite la paix...". Ceci est certain.Si nous allons dans les rues du Bronx, si nous allons dans les rues de New York, de Washington, de San Diego, de Californie, de toute ville, de San Antonio, de San Francisco et nous demandons aux gens dans les rues, aux citoyens américains. Ce pays veut la paix. La différence est dans le Gouvernement de ce pays, des Etats-Unis, lui, ne veut pas la paix, il veut nous imposer leur modèle d'exploitation et de pillage, et son hégémonie par la guerre.C’est la petite différence, il veut la paix, et ce que se passe-t-il en Iraq ?, et que s’est-il passé au Liban et en Palestine ?, et que s’est-il passé durant 100 années, donc, en Amérique latine et dans le monde ? Et maintenant les menaces contre le Venezuela, nouvelles menaces contre le Venezuela, nouvelles menaces contre l’Iran... Il a parlé au peuple du Liban : "Beaucoup de vous ont vu comment les maisons et les Communautés ont été prises dans un feu croisé". Allez quel cynisme !, allez quelle capacité pour mentir effrontément devant le monde ! Les bombes à Beyrouth, lancées avec précision millimétrique, sont-elles un feu croisé ?Je crois que le Président pense les Westerns, quand on tirait celui qui tombait était pris dans un feu croisé.Feu impérialiste, feu fasciste, feu assassin et feu génocide, celui de l'empire et celui d’Israël contre le peuple innocent de la Palestine et le peuple du Liban ! Voilà la vérité !, ils disent maintenant qu'ils souffrent, que nous souffrons parce que nous voyons leurs maisons détruites.En fin, le Président des Etats-Unis est venu parler aux peuples, il est venu dire, en outre j’ai des documents car , Madame la Presidente, au petit matin j’ai revu ses discours et mis à jours mes notes, il a parlé au peuple de l'Afghanistan, au peuple du Liban : "Au peuple d' Iran je dis..., au peuple du Liban je dis..., au peuple de l'Afghanistan je dis...". Bon, et je me demande : ainsi que le Président des Etats-Unis dit "je dis..." à ces peuples, que lui diraient ces peuples, si ces peuples pouvaient parler ?, que diraient-ils ?Je vais se répondre parce que je connais l'âme de ces peuples, des peuples du Sud, les peuples martyrisés. Ils diraient : "Empire yankee go home". Voilà le cri qu'ils pousseraient de toutes parts si les peuples du monde pouvaient parler d’une seule voix à l'empire des Etats-Unis.C'est pourquoi, Madame la Presidente, collègues, amies et amis, nous sommes venus l’an dernier face à cette assemblée à ce même, comme toutes les années depuis huit ans, et nous disions quelque chose qui est aujourd'hui confirmé pleinement et je crois qu'ici presque personne dans cette salle ne peut être prêt à le nier: le système de Nations Unies, né après la Seconde Guerre Mondiale – acceptons-le avec honnêteté, s’est effondré, il ne sert plus ! Il sert à venir ici donner des discours, à nous voir une fois par an, oui, pour cela en effet il sert ; et pour rendre des documents très longs et faire de bonnes réflexions et entendre de bons discours comme celui d'Evo hier, comme celui de Lula, et beaucoup de discours, celui que nous entendons en ce moment, du Président du Sri Lanka et de celui de la Presidente du Chili. Oui, pour cela il sert. Mais ils ont fait de cette Assemblée un organe simplement délibératif, sans aucun pouvoir pour avoir un impact de la manière plus minime sur réalité terrible que vit le monde. C'est pourquoi nous proposons à nouveau, le Venezuela propose à nouveau ici aujourd'hui, ce 20 septembre, que nous refondions les Nations Unies. Nous avons rendu l'année passée, Madame la Presidente, quatre propositions modestes que nous considérons de première priorité pour que nous, chefs d'État, chefs de Gouvernement, nos ambassadeurs, nos représentants,les examinions.D'abord, l'expansionhier Lula lui-même le disait icidu Conseil de la Sécurité, tant dans ses catégories permanentes comme dans celles non permanentes, en donnant entrée à de nouveaux pays développés et à pays sous-développés, le Tiers Monde, comme nouveaux membres permanents. Cela d'abord.Deuxièmement, l'application de méthodes efficaces d'attention et la résolution des conflits mondiaux, méthodes transparentes de débat, de décisions.Troisièmement, la suppression immédiate- qui nous paraît fondamentale et cela est une clameur de tousde ce mécanisme antidémocratique du veto, le veto dans les décisions du Conseil de la Sécurité. Allez un exemple récent : Le veto immoral du Gouvernement des Etats-Unis nous a librement permis aux forces israeliennes de détruire le Liban,sous nos yeux, en évitant une résolution devant le Conseil de la Sécurité de Nations Unies.Et en quatrième lieu, il est nécessaire de fortifiernous le répétons-- le rôle et les attributions du secrétaire général de Nations Unies. Hier le secrétaire général donnait un discours, pratiquement de d'adieu, et il reconnaissait que durant ces dix années le monde est devenu plus compliqué, et ce que les problèmes se sont aggravés, la faim, la misère, la violence, la violation aux droits humains se sont aggravées. Ceci est la conséquence terrible de l'effondrement du système de Nations Unies et de la prétention impérialiste américaine.D'autre part, Madame la Présidente, le Venezuela a décidé il y a plusieurs années de mener cette bataille au sein des Nations Unies, en reconnaissant les Nations Unies comme membres que nous sommes, avec notre voix, avec nos réflexions modestes ; une voix indépendante nous sommes ici pour représenter la dignité et la recherche de la paix, la reformulation du système international ; pour dénoncer la persécution et les agressions de hégémonie contre les peuples de la planète. Le Venezuela Patrie de Bolivar de cette manière, a présenté son nom et a postulé pour être membre non permanent du Conseil de la Sécurité. Vous devez le savoir : le Gouvernement des Etats-Unis a entamé une agression ouverte, une agression immorale dans le monde entier pour essayer d'empêcher que le Venezuela soit librement choisi pour occuper un siège au Conseil de la Sécurité .Il a peur de la vérité, l'empire a peur à la vérité, des voix indépendantes, en nous accusant d'extrémisme.Ce sont eux les extrémistes. Je veux remercier ici tous ces pays qui ont annoncé leur appui au Venezuela, même si le vote est secret et il n'est pas nécessaire de l’annoncer. Mais je crois que vu l'agression ouverte de l'empire américain, cela a accéléré l'appui de beaucoup de pays, ce qui fortifie moralement le Venezuela, notre peuple, notre Gouvernement. Le Mercosur, par exemple, en bloc a annoncé son appui au Venezuela, nos frères du Mercosur -- le Venezuela maintenant le Paraguay est membre plein du Mercosur avec le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay, -- et beaucoup autres pays de l'Amérique latine, comme la Bolivie ; le Caricom en séance plénière a annoncé son appui au Venezuela ; la Ligue Arabe en séance plénière a annoncé son appui au Venezuela.Je remercie au monde arabe, frères d’Arabie, de cette Arabie profonde. Nos frères des Caraïbes, de l'Union africaine : presque toute l'Afrique a annoncé son appui au Venezuela. Et un pays comme la Russie, comme la Chine et beaucoup autres pays de la planète.Merci, au nom du Venezuela,au nom de notre peuple et au nom de la vérité. Parce que le Venezuela, en occupant un poste dans le Conseil de la Sécurité va apporter la voix non seulement du Venezuela, amis aussi les voix du Tiers Monde, la voix des peuples de la planète, nous défendrons là la dignité et la vérité.Au-delà de tout ceci, Madame la Présidente, je crois qu'il y a des raisons pour que nous soyons optimistes, irrévocablement optimistes, dirait un poète, parce qu'au-delà des menaces, des bombes, des guerres, des agressions, de la guerre préventive, de la destruction de peuples entiers, on sent qu’une nouvelle ère se lève, comme chante Silvio dans : "L’ère est en train de donner le jour à l’amour". Il y a des courants alternatifs, des pensées alternatives, des mouvements alternatifs, des jeunes qui ont une pensée différente ; qui on a déjà démontré à peine depuis une décennie que la thèse de la fin de l'histoire était totalement fausse, totalement fausse la thèse de l'instauration de l'empire américain, de l'Américain pax, l'instauration du modèle capitaliste, néo-libéral ;que ce qu'il produit est misère et pauvreté, cette thèse est totalement fausse, elle s'est effonfrée maintenant, il faut redéfinir le futur du monde. Il y a une aurore dans la planète, de toutes parts, de l'Amérique latine, de l'Asie, de l'Afrique, de l'Europe, de l’Océanie. Je veux souligner cette vision d'optimisme pour que nous fortifiions notre conscience et notre volonté de bataille pour sauver au monde et construire un monde nouveau, un monde meilleur. Le Venezuela s'inscrit dans cette lutte et c'est pourquoi sommes menacés. Les Etats-Unis ont déjà planifié, financé et promu un coup d'État au Venezuela et les Etats-Unis continuent à soutenir des mouvements putshistes au Venezuela et contre le Venezuela, et ils continuent à soutenir le terrorisme. La presidente Michelle Bachelet rappelaitil y a quelques minutesle meurtre horrible de l'ex chancelier Chilien Orlando Letelier ; j'ajouterais seulement ce qui suit : les coupables sont libres et les coupables de ce fait où est aussi mort un citoyen Nord-américain, sont Nord-américains, de la CIA, des terroristes de la CIA. Mais faut en outre rappeler dans cette salle que dans quelques jours cela fera 30 ans également que ce terroriste épouvantable a fait exploser un avion cubain où sont morts 73 innocents, un avion de Cubana de aviacion, et où est-il le plus grand terroriste de ce continent et celui qui a assumé l’explosion de l'avion cubain? Il a été emprisonné au Venezuela des années, et s'est enfui, avec la complicité de fonctionnaires de la CIA et du gouvernement vénézuélien d'alors. Il vit aux Etats-Unis, protégé par ce Gouvernement, il est ici en toute liberté. Le Gouvernement des Etats-Unis a un double discours et protège aussi le terrorisme.Ces réflexions, pour dire que le Venezuela est impliqué dans la lutte contre le terrorisme, contre la violence, et on s’unit à tous les peuples qui combattent pour la paix, et pour un monde d'égaux. J'ai parlé de l'avion cubain, Luis Posada Carriles c’est le nom du terroriste, est protégé ici. Comme sont protégés ici de grands corrompus qui se sont enfuis du Venezuela ; un groupe de terroristes qui ont mis des bombes contre des ambassades de plusieurs pays, qui ont assassiné des gens pendant le coup d'État, qui ont kidnappé votre humble serviteur et qui allaient le fusiller, seulement Dieu est intervenu, et un groupe de bons soldats et un peuple s’est jeté dans lesrues ; et c’est un miracle, mais je suis ici. Ils sont ici protégés par le Gouvernement des Etats-Unis les artisans de ce coup d'État, de ces actes terroristes. J'accuse le Gouvernement des Etats- Unis de protéger le terrorisme, et d'avoir un discours totalement cynique.Parlons de Cuba, nous venons de La Havane, nous y avons séjourné plusieurs jours ; et on peut y voir la naissance d'un nouvel élan: le Sommet du G-15, le Sommet du Mouvement des Non Alignés, avec une résolution historique : le document final -ne soyez pas alarmés je ne vais pas tout lire - mais ici il y a un ensemble de résolutions prises après une discussion ouverte et en toute transparence par plus de 50 chefs d'État. La Havane a été le phare du Sud pendant une semaine. Nous avons relancé le Mouvement des Non Alignés ; et si je puis ici vous demander quelque chose à toutes et à tous, compagnons et frères et soeurs, ce serait mettre beaucoup de volonté pour fortifier le Groupe des Non Alignés, c’est important pour la naissance de cette ère nouvelle, pour éviter l'hégémonie et l'impérialisme. Et en outre, vous savez que nous avons désigné Fidel Castro président du Groupe des Non Alignés pour les prochaines trois années, et nous sommes sûrs que le camarade président Fidel Castro va animer ce groupe avec beaucoup d'efficacité. Certains voulaient que Fidel meure, donc, ils sont frustrés, et frustrés ils resteront ; parce que Fidel a déjà revêtu l’uniforme vert olive, et il est maintenant non seulement le Président de Cuba, mais le Président des Non Alignés. Madame la Presidente, chers collègues, présidents, un mouvement très fort est né: celui du Sud. Nous sommes des hommes et femmes du Sud, nous sommes porteurs, avec ces documents, avec ces idées, avec ces critiques, avec ces réflexions – je ferme ma chemise à rabats et j’emporte mon livre, que je vous recommande encore, ne l’oubliez pas, avec beaucoup d'humilité- nous essayons d'apporter des idées pour le salut de cette planète, pour la sauver de la menace impérialiste et pour que, bientôt j’espère, dans ce siècle, pas plus tard, et pourvu que nous puissions le voir, et vivre mieux pour nos fils et nos petits-fils : vivre dans un monde de paix, sous les principes fondamentaux de l'Organisation de Nations Unies, mais l’ONU relancée, relancée et recomposée. Je crois que nous devons tranférer le siège des Nations Unies dans un autre pays, dans une certaine ville du Sud, nous avons proposé le Venezuela. Vous savez que mon médecin personnel a dû rester dans l'avion, le chef de ma sécurité a dû rester dans l'avion : ils ne leur ont pas permis de venir aux Nations Unies. Encore un abus et une attaque, Madame la Présidente, que nous demandons depuis le Venezuela que cela soit enregistré comme une attaquepersonnelledu diable. Il sent le soufre, mais Dieu est avec nous. Je vous embrasse et, que Dieu vous bénisse tous..( applaudissements et ovaction ).Trad Y. de la Fuente.
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