Caribefolk continue le développement de son catalogue et aujourd’hui nous avons le plaisir de vous présenter un événement ! une véritable bombe ! ! !

DVD The legacy of Chano Pozo Documentaire & concert

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Langues : Français, espagnol anglais Sous titres : Français, espagnol, anglais

Documentaire : 74’31

Concert : 26’30 "Manteca", "Ñague", "Rumba con swing", "Descarga Chano in memoriam", "Tata Güines"

Les nouvelles productions ont pris la bonne habitude de coupler sur le même DVD un documentaire touffu et des plages musicales in extenso en bonus.

C’est particulièrement vrai ici puisque le premier ne dure pas moins d’une heure et quart. On y apprécie entre autres les témoignages de la sœur préférée du percussionniste, Petrona, et du facétieux Dizzy Gillespie.

Les musicologues ont quant à eux la lourde tâche de dégager des repères historiques fiables. On retiendra que Chano est né un 7 janvier ou un 7 février 1915, dans le solar "Pan con Timba", ou peut-être dans le solar "El Africa".

Ces données biographiques incertaines n’empêchent aucunement de bien cerner le personnage. Un Noir pauvre, qui a toujours vécu dans ces bouillons de culture que sont les "solares" et qui, une fois célèbre et riche, n’a eu de cesse de dépenser plus qu’il ne gagnait.

Chano n’était peut-être pas le meilleur percussionniste de son époque mais c’était un showman, capable de jouer une chose, d’en chanter une autre et d’en danser une troisième en même temps. Des qualités qui lui valurent de participer à nombre de comparsas de La Havane, Los Dandys en particulier, et en faire plus tard l’attraction du big band de Gillespie.

En attendant, dès la fin des années trente ce sont ses talents de compositeur qui le tirent de l’anonymat. Grâce à son ami le chanteur Miguelito Valdés ses thèmes sont joués par l’orchestre Casino de la Playa (Blen blen blen en 1939) puis Julio Cueva, Mariano Mercerón, Belisario López.

"Ariñañara", "El pin pin", "Ñagüe", "Parampanpin" sont présents dans tous les juke box de La Havane. A New York c’est le Cuarteto Marcano qui reprend "Blen blen" en 1940, le Cuarteto Caney "Parampanpón" en 1941 et Machito, "Ñagüe" en 1942.

Les premiers enregistrements à Cuba, le personnage du flambeur, l’incident des cinq balles de revolver, l’arrivée aux Etats-Unis d’Amérique, la révolution de Cubop et les circonstances troubles de la mort de Chano, autant de thèmes amplement illustrés dans la suite du documentaire.

Le bonus est presque aussi riche. Un "piquete" emmené par le bassiste Jorge Reyes (Irakere) interprète l’inévitable "Manteca" et les savoureux "Ñagüe" et "Rumba con swing" (avec la participation de Félix Baloy).

Les percussionnistes Changuito, Yaroldi Abreu et Tata Güines se joignent pour une formidable descarga-hommage, "Descarga Chano in memoriam" tandis que le troisième exécute l’un de ces solos dont il a le secret dans "Tata Güines"

© Didier Ferrand

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