Le blog de Sabor Discos

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dimanche 13 mai 2007

sélections de disques

Sélection de 45 tours et maxi :

Celesty/ Brahim « La musique du peuple/ Détournements » Ben-J/ Junior Jim « Ecoute ma voix/ Si tu avais vu » - Alarme Music

Yaniss Odua « La Caraïbe » Yaniss Odua « Mal au coeur » - Sekel

Bushman « Too much violence » Sanchez « Chemistry » - Brick Wall

The Mood « Rockin’ the reggae steady » Various Artists « A tribute to the spirit of 69 vol.4 » - 69 Records

Top Cats « Calling your name » - autoproduction

Sélection de 33 tours :

Dr Ring Ding & The Senior Allstars « Big up ! » - Grover

Maroon Town « One world » - Grover

Eastern Standard Time « Time is tight » - Grover

Prince Buster « King of bluebeat » - Wah Wah

Various Artists « Black is soul – Pama single collection » Various Artists « Black is soul vol.2 » - Wah Wah

Various Artists « Daker than blue – Soul from Jamdown 1973-1980 » - Blood & Fire/ PK

Various Artists « Phase 1 collectors edition » - Phase One

Various Artists « Studio One Soul » Various Artists « Studio One Roots » Various Artists « Studio One Rockers » - Soul Jazz Records

Various Artists « 500% dynamite » - Soul Jazz Records

Sélection de CD :

The Double Deckers « Showtime ! » - Leech Records

Freetown « Painless » - Beatville Records

Sael & Friends « idem » - Don’s Music

Mystic Revelation Of Rastafari « Live » - Night & Day

Sons Of Gaïa « Tribute » - autoproduction

Dr.Woggle & The Radio « idem » - Elmo Records

Laurel Aitken « Rise & Fall » - Grover records

Dr.Ring Ding & The Senior Allstars meet Victor Rice « Pick up the Pieces » - Grover Records

Jim Murple Memorial « Play the roots » - Patate Records

Les Caméléons « Todos » - Small Axe

Ludwig Von 88 « La révolution n’est pas un diner de gala » - Crash Disques

The Starlites « Bikini groovy » Various Artists « Brixton cats & the rudies » - Brixton Records

Various Artists « Small axe 2 – 200% independant » - Small Axe

Various Artists « Mano Negra Illegal » - Big Mama Records

Contacts : Alarme Musique : alarme.musique@wanadoo.fr / Sekel : mekithappen@caramail.com 0673051010 ou 0619130760 / 69 Records P.O. Box 101515 Ausburg Allemagne, fax : 0049821742688, flo69@69records.de www.69records.de / The Top Cats : 02077013703 thetopcats@talk21.com / Grover – Elmo Records P.O. Box 3072, 48016 Münster Allemagne, fax : 00492514848940, info@grover.de www.grover.de / Eastern Standard Time P.O. Box 65892, Washington DC 20035 USA, www.easternstandardtime.com / Dr.Woggle & The Radio : www.drwoggle.com / Wah Wah Records Sound, Reira Baixa 14, 08001 Barcelona Espagne, fax : 0034934422325, wahwah@retemail.es / Soul Jazz Records 12 Ingestre Place, Soho, London W1F OJF Grande Bretagne, mailorder@soundsoftheuniverse.com www.souljazzrecords.co.uk / Leech records P.O. Box 154, 8042 Zuerich Suisse, www.leechrecords.com / Beatville Records P.O. Box 42462, Washington DC 20015 USA, www.beatville.com / Sael : www.donsmusic.com / Sons Of Gaïa : www.sonsofgaia.com / Patate Records, 57 rue de Charonne 75011 Paris, www.patate-records.net manu@patate-records.net / Jim Murple Memorial : http://jimmurple.free.fr jimmurple@free.fr / Small Axe – Tripsichord Distribution 23 rue Rabelais 93407 St Ouen cédex, tel : 0140104236, fax : 0140101821, tripsi@club-internet.fr / Les Caméléons : WCM Eddy Bonin 21 rue de Crucy 44000Nantes, tel : 0240892411, fax : 0240895179, guindaille@free.fr www.chez.com/cameleons / Brixton Records calle Kresaltxu 448930 Getxo Espagne, tel : 0034944648104, brixton@euskalnet.net www.euskalnet.net/brixton / Big Mama Records 40 rue Damrémont 75018 Paris, tel : 0140104236, www.bigmamarecords.com / Disques de la Tomate B.P. 343, 85350 L’Île d’Yeu, tel/fax : 0251593875, lesdisquesdelatomate@free.fr

BRESIL – VENEZUELA, Un film de Pierre DUBOIS

BRESIL – VENEZUELA Un film de Pierre DUBOIS Présenté dans le cadre de Connaissance du Monde www.connaissancedumonde.com bicc@club-internet.fr

Décevant, plein de clichés touristiques...

FRIDA KAHLO, UNE BIOGRAPHIE SURREELLE (BD)

FRIDA KAHLO, UNE BIOGRAPHIE SURREELLE Bande dessinée de Marco Corona. Editions Rackham, 2001. Rackham.ed@free.fr

Fin 2000, je me souviens avoir vu une pièce de théâtre intitulée Frida Kahlo au théâtre de Feu de Mont de Marsan. C’était une troupe espagnole qui tournait en France et avait adapté sa pièce en Français. Cette pièce mettait en scène une actrice seule, un long monologue nous introduisant dans la vie et la psychologie de Frida la Mexicaine. Marco Corona fait de même avec sa bande dessinée. Mais ses possibilités de mise en page permettent de traduire plus de choses que la mise en scène théâtrale. D’où certainement ce sous-titre : « Une biographie surréelle ». La vie de Frida fut mouvementé et difficile. Notamment son terrible accident qui changea radicalement sa vie : « C’était le 17 septembre 1925 ; le bus dans lequel voyageait Frida et Alejandro fonça sur un tramway. Une barre d’appui transperça le dos de Frida et sortit par son vagin. Elle se retrouva allongée sur la chaussée, nue et ensanglantée… Frida eut la jambe droite fracturée en onze points différents ; son pied, déjà déformé par la poliomyélite fut entièrement écrasé. La colonne vertébrale était brisée à la hauteur du bassin et du coup. Deux côtes et le bassin étaient aussi fracturé… « Cependant, ils arrivèrent à me rafistoler… » ». Les deux années de convalescence furent terribles, Frida échappa de justesse à la folie grâce à l’amour pour Alejandro, son mari de l’époque, et à la peinture… Destin tragique que celui de cette femme si handicapée physiquement (amputation d’une jambe en 1953) ! Les douleurs la poursuivront jusqu’à sa mort le 13 juillet 1954 (à 47 ans). Mais quel esprit et quel caractère ! Sa vie amoureuse, son mariage avec Diego Rivera allèrent de fausses couches, de cocufiages en vrais moments d’amour partagé, Diego devenant tour à tour l’amant, l’ami, le père, l’être haï… Rivera contribuera à la naissance du mouvement muraliste avec les autres peintres mexicains Orozco et Siqueiros. « C’est une peinture aux fortes connotations politiques qui veut redécouvrir, en les représentant, les racines de la culture mexicaine des origines à la révolution ». C’est un art collectif au service du socialisme pour la défense de la culture et l’histoire des Indiens. Marco Corona a un style de dessin par moment proche de l’Américain Charles Burns. Le noir et blanc est bien maîtrisé. Corona utilise intelligemment beaucoup de symboles et d’iconographies tirées du patrimoine mexicain. La mise en page inventive, alliant tantôt cases de textes ou cases dessins, est assez originale et ne ralenti pas le rythme de la narration découpée en dix chapitres. L’esprit du surréalisme transpire aussi, tout au long des pages. Un ouvrage hautement recommandé pour les amoureux du Mexique.

CHE (BD)

CHE Bande dessinée réalisée par Alberto et Enrique Breccia au dessins, Hector Oesterheld au scénario. Les auteurs sont argentins. Editions Fréon, 2001. Thierry@freon.org www.freon.org

L’introduction de cette BD est très parlante : « Conçue et réalisée dans la ferveur révolutionnaire de l’époque, en réponse viscérale à la mort du guérillero, CHE avait eu un accueil triomphal à Buenos Aires et le premier tirage du volume s’était épuisé presque instantanément… Après le coup d’état, le régime militaire d’Argentine a fait l’impossible pour faire disparaître jusqu’aux dernières traces de l’œuvre, dont il était dangereux de posséder un exemplaire ». Cette Bd sort en Espagne en 1985 et seulement en 2001 en France ! CHE comme le film documentaire EL CHE, retrace la vie et le combat politique du révolutionnaire, de son enfance argentine à sa mort en Bolivie. La couleur noir et blanc, parfaitement maîtrisée, convient tout à fait à cette BD témoignage dédiée à la mémoire d’Ernesto Guevara. Le père et le fils Breccia ont deux styles différents, mais cela ne dérange pas la lecture. Les cinq premières et les six dernières planches sont magnifiques ! Le scénario d’Oesterheld ne connaît pas de temps mort. Les textes sont mêmes parfois poignants : « Le vrai révolutionnaire est animé surtout par de grands sentiments d’amour… Tous les jours, il faut se battre pour transformer cet amour de l’humanité vivante en des faits concrets, en des actions pouvant servir d’exemple et mobiliser les gens. Le révolutionnaire se consume en cette activité ininterrompue qui ne peut se terminer qu’avec la mort, à moins que la révolution ne réussisse à l’échelle mondiale… ». L’aventure du Che est troublante et nous pose beaucoup de question sur notre vie quotidienne et notre place dans cette mondialisation généralisée. Au final, le combat d’Ernesto fait réfléchir sur l’homme. Nous y sommes tous sensibles qu’on soit pour ou contre. Ses prises de positions qui peu à peu l’ont isolé avec quelques fidèles, l’obligent à reprendre les armes pour libérer le peuple d’Amérique Latine oppressé par des dictatures, des gouvernements de droite, le capitalisme… La mort vient alors élever Guevara au titre de légende.

EL CHE (documentaire)

EL CHE Documentaire français de Maurice Dugowson, 1997. Film diffusé sur France 3 le vendredi 1° novembre 2002 à 23h40.

Ce documentaire est une biographie du guérillero héroïque. Il est vraiment étonnant par la quantité d’archives qu’il présente. On découvre des images du petit Ernestito tournées par son père qui avait une caméra personnelle (chose très rare en Argentine à l’époque). Et on finit par des images exhibant la dépouille dans un lavoir bolivien en 1967… Portrait sensible de cet homme à la vie romanesque, le Che est présenté tel qu’il était : le supplicié asthmatique, le rebelle charismatique de la révolution cubaine, sa vie de famille, le père absent qu’il a toujours été, son combat politique… Un dépoussiérage réussi, dans un style littéraire, de Che Guevara.