DIMANCHE 18 NOVEMBRE 2007 SOIREE DE SOLIDARITE AVEC L'ECOLE SECONDAIRE ZAPATISTE DE MORELIA

Projection, débat avec le « Comité de Soutien aux Peuples du Chiapas en Lutte », sur la situation au chiapas et notamment la recrudescence des attaques paramilitaires.

infos, tables de presse et musiques avec :

- JIM MURPLE MEMORIAL (dance ska roots - Paris)

- TURTLE RAMBLERS (garrage country folk punk- Paris)

- DUVAL MC (Hip-Hop)

Au CENTRE INTERNATIONAL DE CULTURE POPULAIRE 21 TER RUE VOLTAIRE 75011 PARIS - M° : Nation

de 17 à 22h précises - P.A.F. : 5$ - merci de laisser nos ami-es à 4 pattes à la maison et de transvaser le verre dans du plastoc…

COLLECTIF CONTRE CULTURE ( CCC.SAMIZDAT.NET)

Le 1er janvier 1994, date d'entrée en vigueur de l'Alena (Accord de libre-échange nord-américain), les sans-terre, les sans-voix, les « oubliés de toujours » que sont les Indiens, descendent des montagnes et, au cri de « ya basta » (ça suffit !), occupent plusieurs villes du Chiapas, Etat riche en ressources, où la population est la plus pauvre du Mexique. L'EZLN (Armée zapatiste de libération nationale) apparaît publiquement pour la première fois et, avec elle, tous les Indiens en lutte réclament la dignité, la justice et la démocratie pour tous, la reconnaissance de leurs droits et de leur culture.Décidés à construire leur autonomie pacifiquement, sans chercher à prendre le pouvoir, et sur la base d'assemblées communautaires, les zapatistes s'organisent en communes autonomes. De nombreuses réalisations pour la mise en place d'une autonomie solide voient le jour – écoles, cliniques, coopératives, transports, agriculture, artisanat – dans une région où la plupart des paysans sont privés des services de base comme l'eau, l'électricité, l'éducation et la santé. Cette détermination de centaines de milliers d'Indiens, opposés à la politique néolibérale et construisant des projets alternatifs, luttant pour un autre futur qui ne soit pas capitaliste est évidemment intolérable pour le pouvoir, garant des intérêts des possédants. Le gouvernement mexicain développe donc dans cette région de haut intérêt stratégique (pétrole, uranium, eau, biodiversité…) une politique de contre-insurrection civile et militaire, dite guerre de basse intensité. La zone de Morelia est particulièrement victime de cette politique avec la réactivation des groupes paramilitaires depuis la fin de l'année dernière et ses conséquences: violences, menaces d'expulsion, destruction des récoltes... Les communautés de cette région non seulement résistent face à ces agressions mais continuent à mettre en oeuvre et développer leur projet autogestionnaire. Un de ceux-ci est la création d'une école secondaire autonome sur le terrain de la communauté de Moises Gandhi pouvant accueillir plusieurs dizaines d'élèves. Tous les bénéfices de ce concert seront reversés à un projet de développement du système d'approvisionnement en eau de cette école.