TOROS y SALSA 2008 - Le programme complet (2) Distinto y diferente ! = Distinct et différent !

Publié le 23 juillet 2008, par François

suite de l’article (1)

PROGRAMME 2008 :

 Vendredi 5 septembre

22h30 - Lucho Cueto and the Black Sugar Sextet featuring Tito Allen and José Mangual Jr 00h30 - Gerardo Rosales presents the Venezuela Master Orchestra

 Samedi 6 septembre

19h30 - Grupo Changui de Guantanamo 22h30 - Lucho Cueto and the Black Sugar Sextet featuring Tito Allen and José Mangual Jr 00h30 - Justo Betancourt

 Dimanche 7 septembre :

19h30 - Tributo a Mongo Santamaria 22h30 - Venezuela Master Orchestra TRIBUTO A LA MUSICA DE MONGO SANTAMARIA L’histoire du latin-jazz a été jalonnée par des événements et des musiciens d’importance dont l’influence fut primordiale dans son développement et sa reconnaissance par le large public.

Depuis sa naissance dans les années 20, sa jeunesse dorée dans les années 40, sa crise de la quarantaine dans les années 70 et sa maturité actuelle, la vie du latin-jazz est comparable à celle des hommes avec ses moments d’euphorie et de doute, de joie et de mélancolie qui sont autant d’épreuves et de succès qui contribuent à forger le caractère et la personnalité.

Le percussionniste Ramon « Mongo » Santamaria fait partie de cette poignée de musiciens considérés aujourd’hui comme les pionniers du genre et dont l’empreinte demeure à jamais inscrite au plus profond de chacun des musiciens d’aujourd’hui. A l’instar de Jerry Roll Morton, Alberto Socarras, Mario Bauza, Chico O’farrill ou Tito Puente, Mongo Santamaria bien que moins médiatisé que ses confrères a été d’une influence capitale dans le développement de cette musique et l’incorporation des percussions afro-cubaines dans le latin-jazz lui doit beaucoup.

Arrivé aux Etats-Unis aux début des années 1950 avec son cousin Armando Peraza, il démarre sa nouvelle carrière avec Perez Prado et surtout Tito Puente. Mais c’est surtout sa collaboration avec le vibraphoniste Cal Tjader et le percussionniste Willie Bobo qui lui permet de se faire un nom et lorsqu’il vole de ses propres ailes dans les années 60, sa musique est déjà très affirmée et sa vision personnelle du latin-jazz le démarque déjà des courants commerciaux. Dans les années 60 et 70 , conscient de l’avènement de la soul et du rock and roll, il aura le souci de chercher une synergie entre ces nouvelles tendances - découlant d’un contexte social en plein changement - et le Boogaloo que l’on peut considérer comme la réponse de la communauté latine à l’invasion du rock et des musiques afro-américaines. Sa musique est ainsi constituée autour d’une base rythmique très enracinée dans l’Afrique ancestrale, par des harmonies empreintes de jazz et un format musical résolument de son temps. Ce choix audacieux aura certainement contribué à le maintenir plus en retrait d’un point de vue commercial par rapport à d’autres musiciens évoluant dans le latin-Jazz. Peu soucieux de ce genre de considération il restera fidèle à sa ligne de conduite.

Il fut également découvreur de talent et son esprit ouvert a permis à de jeunes musiciens d’émerger comme Herbie Hancock, Chick Corea ou Justo Almario avec les carrières que l’on sait par la suite.

Née d’une conversation passionnée avec Pablo Rosario et Edgar Rodriguez habitués et amis du festival, ce projet a été spécialement mis sur pied pour le festival Toros y Salsa ; il est le fruit d’une volonté commune de faire découvrir la richesse du Latin-Jazz et à travers elle la musique de ce grand percussionniste aussi discret que talentueux.

Une frappe lourde et précise et une cadence rythmique incomparable permettent de toujours reconnaître le jeu de Mongo. Ray Barretto un de ces plus fervents admirateurs n’a t-il d’ailleurs jamais clamé que son jeu s’était beaucoup inspiré de celui de Mongo Santamaria ? En effet avec Mongo point de jeu technique aux multiples soliis exécutés à une vitesse cosmique mais plutôt une perpétuelle recherche de la sonorité juste et une incorporation rythmique quasi fusionnelle avec l’ossature constituée par le piano et la basse.

Mongo Santamaria c’est aussi une utilisation avant gardiste de la flûte, voire même du violon dans le latin-jazz. Mais conscient que la musique est aussi et surtout faite pour danser, le latin-jazz de Mongo Santamaria est souvent structuré autour d’un thème entrainant à partir duquel les solistes improvisent des riffs incisifs au cours desquels trompette et saxophone rivalisent d’inventivité. Mais Mongo Santamaria symbolise également la recherche musicale même dans le domaine de la salsa et son disque « Ubane » produit en 1976 avec son compère Justo Betancourt a ouvert la voie à la fusion des genres et des influences venant de toute la Caraïbe, contribuant ainsi à l’enrichissement de la salsa.



Eddie ’Guagua’ Rivera Photo © D. R. Pour cet hommage, quelques uns des musiciens ayant partagé sa carrière ont accepté de se réunir pour ce concert exceptionnel ou plusieurs générations de musiciens se côtoieront pour démontrer s’il en était besoin que la musique du « Mago del Tambor » est universelle et sans frontières d’aucune sorte. Pablo Rosario, Eddie « Guagua » Rivera les fidèles de la dernière heure, le batteur Jimmy Rivera présent lors du mythique enregistrement en public au Yankee stadium en 1973 seront présents aux côtés des jeunes loups du groupe Iba A Se, sensation de l’édition 2007.

Entre Dax et le latin-jazz c’est déjà une longue histoire et chaque année les concerts présentés ravissent un peu plus le public de plus en plus exigeant. Cette année encore Toros y Salsa à le plaisir de proposer une rencontre musicale excitante, créative et spontanée. Moment désormais incontournable et très attendu, ce concert de latin-jazz va réserver son lot de surprises et de moments magiques grâce à l’inventivité et l’amitié entre les musiciens présents.

JUSTO BETANCOURT « El Mulato del sabor »



Justo Betancourt Photo © D. R. Justo Betancourt est sans doute l’un des chanteurs les plus sous-estimés et énigmatiques de la salsa. Sa forte personnalité et ses choix musicaux audacieux l’ont souvent desservis dans un monde commercial formaté où il s’est toujours senti à l’étroit ce qui explique une discographique peu prolifique loin d’être à la hauteur de son immense talent. L’industrie du disque n’aime décidément pas les fortes têtes !

Musicien auto-didacte né dans le quartier populaire de La Marin à Matanzas (Cuba), Justo Betancourt représente la plus pure tradition des « soneros » et son charisme autant qu’un timbre vocal alliant douceur et puissance contenue en ont fait un chanteur à part dans la salsa. Formé à la dure loi de la rue, il y puisera sa créativité et ce style inimitable qui l’ont rendu célèbre aux Etats-Unis. Le titre envié de « sonero » ne lui est contesté par personne tant il fait preuve d’inventivité et d’inspiration lorsqu’il s’agit d’improviser. Aussi à l’aise dans la rumba, le boléro ou la plus sophistiquée des salsas, Justo Betancourt « El mulato del sabor » demeure un des derniers monstres sacrés de la salsa.

Sans doute parce qu’il est un musicien déraciné et que sa carrière l’a amené à s’installer d’abord en Europe puis aux états unis et enfin à Porto-Rico, il demeure profondément un citoyen du monde et reste définitivement ouvert aux différentes influences de toutes les musiques afro-caribéennes. Il maitrise ainsi aussi bien la cumbia colombienne, la rumba cubaine que la danza portoricaine ou la salsa new-yorkaise. Son aisance dans ses différents styles lui a permis d’être un musicien complet qui ne s’est jamais contenté de rester prisonnier d’un style ou d’un genre particulier.

Après des débuts au sein de groupes locaux à Matanzas, dés l’âge de 16 ans il est remarqué et engagé dans le mythique groupe Guaguanco Matancero. Il y apprendra tous les secrets de la rumba et développera un sens aigu de l’improvisation, aptitude exigée et indispensable pour exceller dans ce genre.

Après avoir enregistré son premier single en 1958 avec le groupe Conjunto Club de Genaro Salinas, il décide de fuir Cuba et passera quelques mois en Europe où il s’installe...en Grèce ! Déjà pointe là ce qui deviendra plus tard sa marque de fabrique, c’est à dire sa différence et cette faculté, irritante pour certains producteurs, d’être là où on ne l’attend pas.

En 1964, il rejoint finalement New-york qui va enfin lui offrir l’opportunité de faire exploser son talent. Il rencontre dés son arrivée le timbalero Orlando Marin déjà très en vue à New-York avec l’explosion du Boogaloo qui l’intègre sur le champ dans son groupe ; il chantera également avec la Sonora Matancera , Roberto Torres, Ray Barretto, Eddie Palmieri ou encore Johnny Pacheco.

En 1968 il signe avec le label Fania pour lequel il grave plusieurs albums mais c’est en 1972 qu’arrive la consécration avec le disque « Pa’Bravo yo » dont le titre phare composé par Ismael Miranda devient un succès considérable et est encore aujourd’hui considéré comme un monument de la salsa. Cette année il enregistre aussi avec Johnny Pacheco le disque « Los dinamicos » qui lui permet d’assoir un peu plus sa notoriété.

Ses talents de soneros mais également de choriste le rendent peu à peu incontournable dans le monde de la musique latine et son nom apparaît dans beaucoup de productions. Il participe également au premier enregistrement en studio de la fania all stars aux côtés de Cheo Feliciano, Hector Lavoe, Ismael Miranda et Santos Colon. Il participe en 1973 au fameux concert du Yankee stadium puis enregistre successivement des disques d’importance avec Larry Harlow (Live in Quad - 1974) et Mongo Santamaria (Ubane - 1976).

Le disque « Ubane » enregistré avec le percussionniste Mongo Santamaria en 1976 marque un tournant décisif dans la salsa. Il correspond en effet au retour de Mongo Santamaria à la salsa après des années consacrées au jazz-afro-caribéen. Avant-gardiste, cette production est considérée comme le point de départ d’une nouvelle salsa mêlant volontiers et sans distinction les rythmes traditionnels de toute la caraïbe et les harmonies plus sophistiquées du Latin-Jazz. Cumbia colombienne, rumba cubaine et latin-Jazz font l’objet d’une fusion des genres qui dérouta le public et malheureusement le disque fut un relatif échec. Ce n’est que des années plus tard que « Ubane » devint une référence dans le genre et est aujourd’hui reconnu comme un vrai classique de la salsa.

Quelque peu échaudé par le peu d’intérêt manifesté par sa maison de disque et leur manque d’audace, Justo Betancourt part s’installer à Porto-Rico en 1977. Il organise le groupe “Borincuba” qui lui donne tout loisir de continuer sa quête d’une salsa ouverte vers tous les rythmes. Le groupe ne gravera que deux albums “Presencia” et le fameux “Distinto y diferente” qui reflète à merveille son désir de se démarquer d’une salsa trop conventionnelle à son goût. Mais un caractère bien trempé et le fait d’être devenu un directeur de groupe à succès à Porto Rico mais de nationalité....cubaine, lui valurent certains problèmes bien loin de toutes considérations musicales. Suite à cet épisode malheureux il repartira pour New-York.

Passablement écarté du milieu musical dans les années 80, il décide de créer sa propre maison de production RMQ qui lui permettra de produire l’excellent disque « Leguleya no » en 1982. S’en suit une période de silence entrecoupée de quelques apparitions avec Tito Puente et Célia Cruz et autres coup d’éclat comme l’album « Justo Betancourt » produit par Louie Ramirez.

Ce n’est qu’en 1990 qu’il revient sur le devant de la scène avec le disque “Regresar” qu’il auto produit en s’adjoignant les services du pianiste Eric Figueroa puis grave avec son complice le percussionniste Carlos “Patato” Valdés “El bravo de siempre” en 1992.

En 1994 il prend part au projet Descarga Boricua du producteur Porto-Ricain Fran Ferrer aux côtés des meilleurs musiciens de l’île comme Ismael Miranda, Jerry Medina, Papo Vázquez, Juancito Torres, Alex Acuña, Mario Rivera, Pedro Guzmán et Angel "Cachete" Maldonado. Sa voix puissante restée intacte fait des merveilles et les chansons sur lesquelles il apparaît donne toute la saveur de cette très belle production.

Après une nouvelle absence il revient en studio en 1998 pour enregistre “Mato”, clin d’oeil ironique sans doute, avec notamment la chanson “El Lema Del Guaguancó” , thème composé par le grand Arsenio Rodriguez qui connait un grand succès sur les radios et qui prouve que le grand sonero n’est pas encore mort !



Justo Betancourt cortesia Latin NY Magazine Une personnalité peu commune et un parcours musical versatile font de ce chanteur charismatique une exception dans le monde de la salsa à l’instar d’un Angel Canales. A la fois mystérieux, audacieux mais également intransigeant dans ses choix, Justo Betancourt a toujours navigué en marge des longs fleuves tranquilles. Des traits de caractère qui rejoignent la volonté de Toros y Salsa de défendre les vraies valeurs d’une salsa authentique et sans concessions. C’est donc avec bonheur que le festival présentera cette année l’immense Justo Betancourt pour sa première apparition en Europe lors d’un concert qu’il ne faudra manquer sous aucun prétexte.

VENEZUELAN MASTERS ORCHESTRA



Gerardo Rosales L’histoire de la salsa est parsemée de rencontres historiques qui ont contribuées à son évolution et sa reconnaissance. Israel « Cachao » Lopez fut le précurseur de ce que l’on nomme la « descarga », une rencontre improvisée et spontanée au cours de laquelle les musiciens laissent libre cours à leur inventivité. Ses enregistrements pour le label Panart dans les années 50 sont devenus légendaires et témoignent à jamais de ces sessions mémorables. Il faudra attendre la fin des années 70 pour retrouver le même esprit dans les enregistrements des « Estrellas de Areito » menées par le tromboniste Juan-Pablo Torres.

A New York quelques brillantes rencontres organisées par les labels discographiques Alegre et Tico commencent à voir le jour au cours des années 60 grâce à des musiciens comme Charlie Palmieri, Kako Bastar ou Chombo Silva. Dans les années 70, la Fania all stars porta à sa quintessence ce type de « jam sessions » en réunissant les meilleurs solistes des groupes de salsa les plus en vue du label. Miami ne fut pas en reste avec les Estrellas SAR menées de main de maître par Roberto Torres et Papaito. A Puerto Rico, le Puerto Rico All stars avec Juancito Torres, Marvin Santiago et Papo Lucca produisit également quelques disques mémorables au même titre que la Descarga Boricua de Fran Ferrer dans les années 90.

Le Venezuela dans les années 70 vécu également cette fièvre créatrice avec notamment le fameux Trabuco Venezolano dirigé par le percussioniste et arrangeur Alberto Naranjo. Mais depuis trop longtemps les amateurs de salsa , les collectionneurs et les mélomanes attendaient en vain la renaissance du genre au vénézuela.

Grâce au percusionniste vénézuélien Gerardo Rosales, toujours aussi actif et enthousiaste c’est aujourd’hui chose faite et Toros y Salsa s’est associé à ce projet ambitieux pour lui offrir la possibilité de mettre sur pied la « descarga » du nouveau millénaire.

Réunissant les meilleurs salseros actuels aux côtés des vétérans encore en activité, Gerardo Rosales a réussit le tour de force de monter un groupe brillant réunissant quelques fortes individualités mais proposant néanmoins une réelle unité artistique.



Marcial Isturiz Photo © D. R. Animés par la même volonté et le désir de faire voyager leur salsa au delà des frontières, des jeunes musiciens comme les « soneros » Cheo Valenzuela (Dimension Latina ; pour en savoir plus), Marcial Isturiz (Bailatino) et Nelson Arrieta (Grupo Guaco) ont spontanément répondu présent pour partager leur amour de la salsa avec les véritables légendes que sont Alfredo Padilla (La Salsa Mayor - los Dementes), Mauricio Silva (Orquesta la Critica) et l’immense Johnny Sedes.



Johnny Sedes Ainsi est né le Venezuelan Masters Orchestra qui fera sa première présentation en exclusivité mondiale sur la scène de Dax pour le plus grand bonheur du festival qui toujours cherche à créer la rencontre, l’étincelle à partir de laquelle surgit le moment magique qui fait de ce festival un événement unique. Cette magie qui parfois permet d’atteindre une communion quasi fusionnelle avec le public, les musiciens la recherche sans cesse et le festival Toros y Salsa ne pouvait qu’adhérer à ce projet ambitieux et leur offrir cette opportunité.

Le répertoire du Venezuelan Masters Orchestra nous offre quelques thèmes classiques de la salsa vénézuélienne mais aussi un large éventail de compositions spécialement écrites pour l’événement et rendant hommage aux rythmes afro-caribéens depuis le boogaloo jusqu’à la salsa dura d’aujourd’hui. Grâce au talent d’arrangeur de Lorenzo Barriendos (Trabuco Venezolano) et de Michael Simon (Trabucombo) le groupe fait revivre la magie salvatrice d’une musique ou seuls comptent l’authenticité et l’énergie que les danseurs apprécient tant.

Gerado Rosales a également voulu profiter de l’occasion pour présenter en exclusivité aux amateurs le légendaire saxophoniste, chanteur et arrangeur Johnny Sedes. Il fut un des tous premiers musiciens vénézuéliens à s’expatrier aux USA dans les années 60. Excellent arrangeur il se fit très vite un nom à New-York en écrivant notamment pour Tito Puente et Vincentico Valdès et quelques monstres sacrés passèrent dans les rangs de son groupe comme Ray Barretto, Chivirico Davila ou Richie Ray. Là aussi Toros y Salsa se réjouit d’accueillir une véritable légende de la salsa et bien qu’expatrié loin de sa terre natale son influence sur le développement de la salsa au Venezuela valait à elle seule cette invitation.

Vous pouvez écouter les Venezuelan Masters sur leur MySpace. les étoiles du Venezuela réunies pour la 1ère fois lors du festival Toros y Salsa dans la ville de Dax :

 Gerardo Rosales : direction et conga 
 Nelson Arrieta : voix 
 Mauricio Silva : voix et trombone 
 Cheo Valenzuela : voix 
 Marcial Isturiz : voix 
 Alfredo Padilla : timbal 
 Joaquin Arteaga : bongo 
 Lorenzo Barriendos : basse 
 Thomas Bottcher : piano 
 Michael Simon : trompette 
 Charlie Bigs : trompette 
 Nicole de Zabala : trombone 
 Jose Centeno : trombone 
 invité : la légende Johnny Sedes


Venezuelan Masters OrchestraPour cette 14ème édition Dax se replonge l’espace de 2 concerts exceptionnels dans l’esprit novateur des grandes heures de la « descarga » grâce au Venezuelan Masters Orchestra, digne successeur des illustres Cachao, Charlie Palmieri et Johnny Pacheco.

Ces deux prestations uniques sont d’ores et dèjà placées sous le signe de la fraternité et il s’agit là d’une authentique rencontre entre deux générations représentant le meilleur de la salsa vénézuelienne. L’émotion sera palpable pour ces retrouvailles entre des musiciens restés au pays pour défendre les vraies valeurs de la salsa et ceux partis pour des contrées lointaines avec le désir de faire connaitre la richesse musicale d’un pays qui fut toujours présent dans toutes les étapes de l’histoire de la salsa. Viva Venezuela !




Dax Landes Ville : Dax (Sud-Ouest, Département des Landes)

à 150 Km de Bordeaux - 50 Km de Biarritz - 80 Km de Pau

Renseignements Hébergements : Office de Tourisme :

E. Mail : info@dax-tourisme.com

Site Internet : www.dax-tourisme.com

Adresse : 11 Cours Foch - 40100 Dax

Tél : 05 58 56 86 86

Fax : 05 58 56 86 80