11° Rencontres de cinéma - 2009 -

Sous la présidence du réalisateur argentin Carlos SORIN







http://aspas-marseille.org/2008/index.php













LES DATES




mardi 17 mars, 20h

Projection du documentaire "Cuba, une utopie blessée".

Film suivi d'un débat avec le réalisateur Renaud Schaak animé par l'ASPAS

au cinéma Variétés - rue Vincent Scotto.







Autour des Rencontres

jeudi 19, vendredi 20 et samedi 21 mars

2èmes Journées du livre latino-américain




jeudi 26 mars à partir de 17h

Coup d'envoi des Rencontres

Grande soirée latino-américaine: projection et buffet

Ouverture des 11èmes Rencontres du cinéma sud-américain

au CRDP - bd d'Athènes

Entrée libre




Vendredi 27 mars à 19h15 à la Friche

Projection suivie d'un concert de "LIUBILA"

'Musiques hispaniques populaires revisitées'




du vendredi 27 au mardi 31 mars

RENCONTRES DU CINÉMA SUD-AMÉRICAIN

présidées par Carlos Sorín

La Friche la Belle de Mai - salle Seita

Compétition et rétrospective - séances scolaires

Thématique "L'humour"




mercredi 1er avril à partir de 17h

RENCONTRES DU CINÉMA SUD-AMÉRICAIN

Compétition au CRDP bd d'Athènes







jeudi 2 et vendredi 3 avril

RENCONTRES DU CINÉMA SUD-AMÉRICAIN

Compétition au Ciné Madeleine (5 avenues)










LES RENCONTRES DU CINÉMA

SUD-AMÉRICAIN EN RÉGION PACA




les 5, 6 et 7 avril à La Ciotat -

Cinéma Le Lumière




le 8 avril à Manosque -

Cinéma Le Lido




le 9 avril à Forcalquier -

Cinéma Le Bourguet




le 10 avril à Digne -

CinéToiles




le 12 avril à Saint Bonnet en Champsaur -

Cinéma Le Central










Nous continuons, chargés de rêves










Depuis onze ans, nous faisons venir le cinéma sud-américain à Marseille et dans la région Paca, et nous voyageons du Mexique à l’Argentine, du Brésil au Pérou, en courts et longs métrages, qu’ils soient documentaires ou fictions. Tous les réalisateurs, Jorge Sanjinés, Paul Leduc, Jorge Fons, Carlos Diegues, Marta Rodríguez ou Tizuka Yamazaki et d’autres, nous ont donné des grappes d’images créatrices de pensées, de débats et d’échanges… Ces rencontres cinématographiques se doublent de leçons de cinéma, de forums, de fêtes, de musiques, à retrouver sur notre site Internet.




Onze ans d’une mémoire chargée de rêves, qui nous a aidés à affronter hivers et enfers. Les hivers, qui nous poussent à être solidaires de ceux qui sont abandonnés sur le bord du chemin, ici et là, au sud du Rio Grande. Et les enfers d’une crise qui frappe ceux qui travaillent, ceux qui pensent, créent et font des recherches, et qui pourtant résistent et continuent.




C’est pourquoi nous continuons, sous la direction artistique d’Atahualpa Lichy et avec l’aide généreuse d’une panoplie d’associations amies, des équipes de sous-titrage d’Euromed et de l’ASPAS. Un jury jeune désigne son film préféré et le jury officiel décerne le Colibri d’Or de cette compétition internationale. Le public, par ses votes, attribue aussi son prix. Ce cinéma latino-américain, cher à notre cœur, vient de recevoir à Berlin de grands prix : l’Ours d’Or pour le film de Claudia Llosa (Pérou) La Teta asustada (“Le sein effrayé”) et le Grand Prix du Jury ainsi que le prix Alfred Bauer pour Gigante (“Géant”) de Adriàn Biniez (Uruguay).




Ces 11es Rencontres se dérouleront du jeudi 26 mars au vendredi 3 avril 2009 à La Friche de La Belle de Mai, au CRDP, aux cinémas Madeleine et Variétés, sans oublier l’Academia del Tango Argentino. Après Marseille, elles iront à Manosque, La Ciotat , Saint-Bonnet, et, nouveauté de cette année, à Forcalquier et Digne.




L’habituel accompagnement de livres et auteurs se trouve renforcé cette année par le partenariat principal de l’association Des auteurs aux lecteurs, qui organise, en prélude aux Rencontres du cinéma, le festival CoLibris, journées du livre latino-américain, du 19 au 21 mars. La musique sera assurée par le groupe Liubila de Toulouse.




Pour faire bonne figure dans la tempête de la crise, rien de mieux que l’humour, cette forme d’art qui permet d’affronter les difficultés et les peines de la vie. C’est le thème de cet hommage cinématographique.




Ces 11es Rencontres présentent cette culture latino-américaine, qui possède une conception universaliste de l’art et n’envisage pas celui-ci comme une activité de production et encore moins comme un instrument de domination. C’est un cinéma qui se penche et réfléchit sur la société et ses réactions, bien souvent douloureuses et violentes, un cinéma qui veut agir sur ce monde pour le transformer. Bref, un cinéma de mémoire et d’espérance.

Dans cette perspective, nous souhaitons que nos Rencontres représentent une contribution à Marseille 2013, capitale de la Culture.




La solidarité n’étant pas que culturelle, il y aura plusieurs buffets, dont les bénéfices iront intégralement à des communautés que nous soutenons dans différents pays de ce continent.







Pour ces Rencontres, notre Association est aidée par le Conseil Régional Paca, le Conseil Général, la Municipalité de Marseille. Nous leur exprimons toute notre gratitude.




L’ASPAS travaille la main dans la main avec l’association Des auteurs aux lecteurs, l’EspaceCulture, l’association Libraires à Marseille, l’Academia del Tango Argentino, le FID, l’IUFM, le Centre de Documentation et Animation Tiers-Monde, ainsi qu’une quantité d’amis et de réseaux associatifs d’Amérique latine, de Marseille, de la région. Telle est la base de notre existence, dans le passé et l’avenir.

À eux tous, aux amis, aux adhérents, aux membres du CA et du Bureau, un grand merci, car sans eux rien ne serait possible. Nous adressons tout particulièrement de chaleureux remerciements à Carlos Sorín, ce géant du cinéma argentin… et mondial. C’est un honneur de le compter parmi nous comme Président de ces 11es Rencontres, d’avoir ses films et ses leçons de cinéma !




Hernan Harispe

Président de l’ASPAS.













Atahualpa Lichy




Il y a 10 ans, par l’intermédiaire de Jorge Sanjinés, nous avons fait la connaissance d’Atahualpa Lichy. Depuis lors, il est notre directeur artistique. Avec sa culture, ses immenses qualités de réalisateur cinématographique, d’organisateur du cinéma d’Amérique latine en Europe, il s’est associé à notre projet de cinéma à Marseille, qui avait été initié un an auparavant. Il a supporté avec nous toutes les vicissitudes et les pénuries. Il a accepté de travailler avec une association dont la finalité se situe bien au-delà du cinéma… et il a partagé les succès et les progrès d’un festival particulier.

En cette dixième année, nous nous faisons une joie de le remercier et de lui exprimer notre reconnaissance, à laquelle nous associons sa femme Diana et son fils Wanadi: ils ont été essentiels dans le travail accompli. Nous portons un toast au succès de ses deux prochains films, aux années passées ensemble… et à celles à venir !




Le conseil d’administration de l’ASPAS










Une cinématographie en effervescence







Cette année encore, le cinéma latino-américain a continué à progresser dans sa diffusion : chaque mois plusieurs films sortent dans les salles françaises, dans les festivals internationaux, les marchés du film. Les vendeurs internationaux, les mêmes qui il y a peu d’années, refusaient de les voir, se précipitent pour ne pas rater le bon film, lorsqu’ils ne les ont pas achetés sur scénario.




La Bataille de Berlin. A la Berlinale qui vient de terminer, sur 26 films en compétition, il n’y avait que deux films latino-américains, et les deux ont raflé les principaux prix : L’Ours d’Or et le Prix de la Critique Internationale (FIPRESCI) à « La teta asustada » (Pérou), de Claudia Llosa (deuxième film de la réalisatrice) et l’Ours d’Argent, et le Prix Alfred Bauer a Gigante (Uruguay) d’Adrián Biniez (Premier film). Ces films seront distribués à la rentrée en France. La créativité et l’originalité de l’écriture ont fait la différence et continuent d’être la signature de ce cinéma.




Les films sortent de plus en plus vite, ce qui veut dire que nos manifestations ont un apport substantiel dans la connaissance de cette cinématographie et dans la formation de spectateurs. Nous devons continuer à chercher de plus en plus pour découvrir les nouveaux auteurs qui seront les vedettes d’autres festivals avec leurs futurs films.




Cette année, nous découvrirons « La Morenita » premier film du jeune Alan Jonsson, au langage rigoureux et qui se veut pour un large public, prouve que le Mexique reste un créateur cinématographique de premier plan.




Pour la première fois nous aurons un film de Puerto Rico, « Le Clown », ce film, comme les productions qui sont en train de se tourner au Nicaragua, le Costa Rica, le Guatemala, etc., augurent d’une production de cette partie de notre continent qui était très absente de la réalisation des longs-métrages.




« El Tinte de la Fama », autre première œuvre, d’Alejandro Bellame, Venezuela, confirme ce que nous disions l’an dernier, que le Venezuela cinématographique nous réserve de très bonnes surprises.

Le Brésil nous apporte la dernière œuvre de Lais Bodansky, de qui nous avions déjà montré le dur et beau « Bicho de 7 cabezas », « Chega de saudade » où l’on voit qu’il n’y a pas d’âge pour le désir et la sensualité.




Cuba sera notre invitée pour la soirée de clôture. En effet nous présenterons le tout dernier film de Juan Carlos Tabío « El Cuerno de la abundancia », (Plaff, fresa y chocolate, dont il est le coréalisateur) où avec un humour acide il brosse un portrait de l’humain, qu’un possible héritage transforme complètement.




Le « Cône Sud » sera, comme tous les ans présent avec des œuvres d’Andrés Wood « La Buena Vida » et Carlos Sorín, « La Ventana », qui sera notre Président cette année. Nous en profiterons pour présenter, dans notre rétrospective sur l’humour, deux de ses films : son premier chef d’œuvre « La Película del Rey » certainement un des films le plus juste et drôle sur les difficultés de faire un film, et Bombon el Perro.




Le documentaire nous apportera sa vision du monde d’aujourd’hui.




Les courts-métrages, genre auquel nous tenons beaucoup, pour tâter le pouls des nouvelles générations, cette année, le Venezuela, le Mexique, à nouveau Cuba, le Pérou, l’Argentine, le Paraguay, le Brésil sont là pour nous montrer que nous aurons des films et des auteurs pour les années qui viennent.

Et notre hommage, en ces temps un peu moroses, devrait combler de joie tous nos spectateurs : outre les œuvres de Carlos Sorín, « La estratégia del Caracol (La stratégie de l’escargot) de Sergio Cabrera, dont Gabriel García Marquez dit que c’est «le meilleur miroir de la Colombie de toute l'histoire de son cinéma», et un autre chef d’œuvre, du grand Tomas Gutierrez Aléa , « La Muerte de un burócrata, où son attaque à la bureaucratie est toujours aussi valable, ce qui prouve que si le cinéma est un art de l’observation, de la contestation, de la dénonciation, il ne réussit pas toujours à faire changer des habitudes tellement enracinées dans nos gouvernements, comme celle de l’absurdité de la bureaucratie.




Alors, pour ce « Printemps du Cinéma latino américain » venez nombreux, prendre le plaisir de la découverte, de l’originalité, de l’humour et de l’amour.

LE PRESIDENT DES 11es RENCONTRES




Carlos Sorín




Carlos Sorín, né en 1944 en Argentine, se fait d’abord connaître comme chef opérateur puis réalisateur de publicités. Après un premier documentaire réalisé d’après un scénario de l’écrivain argentin Alan Pauls, La Era del ñandú (1986), le récit d’une imposture scientifique, il tourne son premier film de fiction la même année, La Pelicula del Rey, chronique d’un cinéaste parti filmer l’histoire d’un homme qui s’était autoproclamé Roi de Patagonie en 1860. Cette œuvre, présentée cette année dans notre sélection thématique Humour, est à la limite du surréalisme. Réflexion sur le cinéma et sur l’histoire, son étrangeté n’enlève rien à sa séduction, et le film reçoit de nombreux Prix tant à l’étranger (Lion d’Argent à Venise, Goya du Meilleur Film étranger de langue espagnole à Biarritz) qu’en Argentine. Son deuxième film, qui sort en 1989, Eternas sonrisas de New Jersey, raconte la traversée de la Patagonie à moto par un dentiste cinglé (l’acteur anglais Daniel Day-Lewis). Mais c’est un échec, si important que Sorín, anéanti, retourne à la publicité.

Il ne revient que treize ans plus tard pour Historias Minimas (2002), qui connaît heureusement le succès. Trois récits s’y croisent : celui d’un vieil homme qui se met en quête de son chien perdu, celui d’une jeune femme et de sa petite fille qui va participer à la finale d’un jeu télévisé, et celui d’un représentant de commerce qui transporte un gâteau d’anniversaire qu’il veut offrir au fils de la femme qu’il aime : des histoires simples, et des gens modestes avec leurs rêves, leurs illusions et leurs promesses. Au milieu des magnifiques paysages de Patagonie, Sorín prend son temps, avec humour. Les personnages sont d’autant plus attachants qu’il a choisi des acteurs non professionnels, ce qu’il continuera de faire dès lors. Le film obtient là encore quantité de récompenses en Argentine et ailleurs, dont le Grand Prix du jury du Festival de San Sebastián et une nouvelle fois le Goya du Meilleur Film étranger de langue espagnole à Biarritz.

Il participe ensuite à 18-j (2004), un film collectif sur la tragédie du Centre communautaire juif de Buenos Aires victime d’un attentat en juillet 1984. Puis il tourne Bombon el perro (2004), toujours en Patagonie, toujours avec le même ton doux-amer et d’humour tendre, et qui fait aussi désormais connaître pour son amour des chiens! (Prix de la critique internationale à Saint Sébastien, le film connaît encore une fois un beau succès en salle, et a été montré en avant-première à Marseille. C’est le cas également pour El Camino de San Diego (2006), qui, s’il raconte le même genre d’histoire – des hommes simples en chemin sur les routes – quitte la Patagonie pour aller dans la région de Misiones, à la frontière du Brésil. Cette fois, c’est un jeune et pauvre paysan qui veut apporter un étrange cadeau à Diego Maradona (une racine qui évoque sa silhouette en mouvement) quand il apprend que son idole est à l’hôpital. Son périple donne au cinéaste l’occasion une fois de plus de nous faire croiser nombre de personnages pittoresques.

Carlos Sorín est également coproducteur (Guacamole Films).




Les 11es Rencontres sont fières d’accueillir le sixième film de fiction de Carlos Sorín, qui sera projeté en sa présence, ainsi qu’une “Leçon de cinéma” (Voir ci-dessous)










Filmographie




La Era del ñandú (L’Ère du Nandou, 1986)

La pelicula del rey (Le Film du roi, 1987)

Eternas sonrisas de New Jersey (Sourires éternels du New Jersey, 1989)

Historias minimas (Historias minimas, 2003)

Bombon el Perro (Bonbon le chien, 2005)

El Camino de San Diego (Le chemin de San Diego, 2006)

La Ventana ( La Fenêtre , 2008)










“Les Leçons de cinéma”







Les “Leçons de cinéma” sont une particularité de notre manifestation, dont l’initiative revient à Fernando “Pino” Solanas, qui nous fit l’amitié de présider les 2es Rencontres, en 2000. Outre sa chaleureuse présence et son active participation, il nous avait apporté cette idée originale qui consiste à confier à des réalisateurs sud-américains, des critiques, des scénaristes, des techniciens du cinéma, une sorte de “master-class” à l’intention d’un public sensibilisé à la production cinématographique sud-américaine, ou tout simplement à la création cinématographique.

Depuis, chaque année, en dehors d’une interruption en 2008, des “Leçons de cinéma” – Solanas tenait à la formule – se sont déroulées durant les Rencontres, avec la participation des grands noms du 7e art, tels Jorge Fons (Mexique), Diego Torres (Bolivie), Carlos Diegues (Brésil), Atahualpa Lichy (Venezuela), Luis Sepúlveda (Chili) écrivain et réalisateur, Paul Leduc (Mexique), et, en 2007 Tizuka Yamasaki (Brésil).

Au demeurant, rien de moins scolaire que ces “Leçons” qui, autour d’un thème choisi par l’intervenant et appuyé par des projections de séquence, se développent en un échange avec l’assistance, un jeu de questions-réponses qui permet une approche vivante de la création cinématographique sous ses aspects artistiques, techniques, sociologiques et économiques. Et c’est donc tout naturellement que, sur cette base, s’est développé un partenariat avec l’Éducation nationale (IUFM de l’Académie Aix-Marseille) sous la forme d’un stage de formation professionnelle ouvert aux professeurs du secondaire.




Cette année, c’est donc Carlos Sorín qui donne sa “Leçon” autour de son film

La Película del Rey.

Ouverte au public, le jeudi 2 avril de 9 h 00 à 12 h 00 et de 13 h 00 à 16 h 30.

Attention : leçon en espagnol, non traduite.

Renseignements et inscriptions : ASPAS au 04 91 48 78 51.







Projections des films de Carlos Sorin

(Programme susceptible de modification, voir grille définitive distribuée à partir du 24 mars)




Bombon el perro

Lundi 30 mars à 14 h 30 : La Friche

Vendredi 3 avril 09 h 30 : Pathé Madeleine

La Película del Rey

Mardi 31 mars 14 h 30 : La Friche

Jeudi 2 avril 16 h 00 : IUFM

La Ventana

Samedi 28 mars 19 h 00 : La Friche

Lundi 30 mars 19 h 15 : La Friche







LES INVITES

Alan Jonsson Gavica

Né à Guadalajara, au Mexique, Alan Jonsson Gavica part en 1987 aux États-Unis pour étudier la photo et la réalisation cinématographique. Il a également fait des études à la Real Academia Internacional de cinéma à Barcelone, en Espagne.

Alan Jonsson Gavica a produit et réalisé des courts métrages et documentaires ainsi que des films publicitaires au Mexique, aux États-Unis et dans d’autres pays d’Amérique latine.




Filmographie :

Nadie es tan malo (1992)

Kung-Fu Fighter (1993)

The wedding (1999)

Knowing (2000)

La Morenita est son premier long-métrage










Philippe Claude

Philippe Claude est né à Biarritz en 1968. Il oriente très tôt son travail vers la culture hispano-américaine. En 2002, il réalise Argentine, la révolution des casseroles, et, en 2006, Sol y Sombra qui traite de la guerre d'Espagne.

Paraguay, ma terre oubliée, co-écrit avec Valeria Dos Santos, est son quatrième documentaire.

Filmographie :

Argentine, la révolution des casseroles, 2002

Metalovoice, Espèce H, 2005

Sol y Sombra, 2006

Paraguay, ma terre oubliée, 2009










Valeria Dos Santos

Valeria Dos Santos est née à Asuncion, Paraguay, en 1980. Elle quitte le Paraguay en 2000 et s’installe à Paris où elle poursuit des études de lettres hispaniques et latino-américaines et devient par la suite professeur d’espagnol. L’éloignement de sa terre natale lui donne envie d’écrire sur son pays et de le sortir du silence. De là naîtra l’idée : “Le Paraguay, ma terre oubliée” qu’elle co-écrit avec Philippe Claude.










films en compétition




Longs métrages




Film d’ouverture:

La Buena Vida ( La Bonne Vie ) de Andrés Wood Chili

Chega de saudade (Tourbillons) de Laís Bodanzky Brésil La Morenita ( La Morénita ) de Alan Jonsson Gavica Mexique

             première française

Americano (Américano) -documentaire- de Carlos Ferrand Pérou/Canada El Clown (Le Clown) d'Emilio Rodriguez et Pedro Adorno Porto Rico El tinte de la fama ( La couleur de la renommée) de Alejandro Bellame Venezuela

El Olvido ( L'oubli)de Heddy Honigmann sous réserve Pérou/Hollande

Amorosa Soledad de P.Cohn sous réserve Argentine




(hors compétition)

La Ventana ( La Fenêtre ) de Carlos Sorín Argentine

             première française






Film de clôture:

El Cuerno de la abundancia (La corne d'abondance) de Juan Carlos Tabío Cuba







Courts métrages




Enroque de Pablo Bondesan Argentine

Feliz Navidad (Joyeux Noël) de Ezequiel Yanco/Marcelo Pitrola Argentine




Pelo Ouvido ( Par l'oreille) de Loaquim Haickel Brésil

Dolores de Tatiana Villacob Colombie

RojoRed (Rouge Red) de Juan Manuel Betancourt Colombie

El año del cerdo (l'année du cochon) de Claudia Calderón Cuba

Café Paraiso (Café Paradis) de Alfonso Ruizpalacios Mexique

Carretera del Norte (Route du Nord) de Rubén Rojo Mexique

Tierra y pan (Terre et pain) de Carlos Arlmella Mexique

Ahendu Nde Sapukai (j'écoute ton cri) de Pablo Lamar Paraguay/Argentine

Interior bajo izquierdo (Rez de chaussée côté gauche) de Diego Vega Pérou

Cunaro de Alexandra Hanao Venezuela

Libre (Libre) de Gustavo Rondón Venezuela




Hors compétition

Vida Maria (La vie de María) de Marcio Ramos Brésil

AUTRES FILMS EN PROGRAMMATION




"Visions du monde” – Documentaires




Construyendo un milagro (Miracle en contruction) Argentine

Réalisateur: Atelier Audiovisuel de la CTA.

Ce documentaire a été réalisé par la centrale des travailleurs argentins

Les 11es Rencontres accueillent ce documentaire en témoignage d’une des initiatives les plus significatives réalisées en Argentine pour faire face à la crise économique et sociale des années 2001, et qui se poursuit toujours actuellement.

Milagro, “Miracle”, est aussi le prénom de la dirigeante du mouvement Túpac Amaru à Jujuy (Milagro Sala). Avec ses 70 000 membres, ce mouvement possède une capacité extraordinaire de travail et un pouvoir politique croissant. C’est un véritable phénomène social et culturel qui fait appel à la participation démocratique de milliers de personnes, dont quantité sont issus des “peuples originaires” déplacés de leurs terres et qui comprend également beaucoup de jeunes et de femmes. Ils sont tous maîtres d’un travail communautaire pour construire une société alternative.




Paraguay, ma terre oubliée de Philippe Claude France

            première mondiale



Philippe Claude est réalisateur documentariste. Parmi ses films : La révolution des casseroles ; Argentine : une démocratie en danger et Sol y Sombra (documentaire sur la Guerre civile en Espagne, 2006).

Le 20 avril 2008, porté par une formidable adhésion populaire digne des grandes révolutions sud-américaines, l’évêque “suspendu” Fernando Lugo est élu à la Présidence de la République du Paraguay. Après plus de soixante années de pouvoir absolu, le parti Colorado est contraint d’accepter l’alternance. Le soir même, ce peuple si longtemps opprimé laisse éclater sa joie et investit les rues et places du pays pour une fête qui ressemble à une libération.

Ce film nous emmène à la découverte d’un pays méconnu au cœur du continent sud-américain, de sa structure sociale si particulière, de son passé douloureux et de sa surprenante identité. En donnant la parole au nouveau président élu, Fernando Lugo, à ses opposants déchus du parti Colorado, aux spécialistes de l’histoire du pays ainsi qu’au peuple lui-même, ce documentaire permet de comprendre pourquoi les Paraguayens, après tant d’années de dictature et de gouvernance sans opposition, confient enfin leur destin à un homme libre : un religieux qui s’est jeté dans l’arène politique pour tenter de sauver son pays de la criminalité, de l’injustice et de la misère, et de restituer la démocratie.







Carte Blanche au FIDMarseille

Film présenté en première internationale au FIDMarseille 2008.

Argentine / 2008 / Couleur & noir et blanc / archives Internet / 93’



Iraqi Short Films de Mauro Andrizzi Argentine Iraqi Short Films est un film où l’humour d’abord se cache, apparaît puis disparaît, joue en bref, et qui appartient davantage à la catégorie de l’humour noir. Ce premier film du jeune cinéaste argentin Mauro Andrizzi a fait, après le FID 2008 où il était montré en première mondiale, le tour du monde des festivals et, après avoir été primé à de multiples reprises, sera projeté sous peu au MOMA de New York. Si son objet est la guerre en Irak, il nous renseigne aussi sur la circulation des images. En effet, c’est sur Internet qu’Andrizzi a glané sa matière première. Film de montage, donc. Film qui confronte les imaginaires et les réalités des deux camps en présence, il vous laisse juge, tout à fait.

                                                                             J-P. Rehm



L’humour et le cinéma latino américain










Si Aristote vivait à notre époque, ajouterait-il l’humour dans sa Poétique comme principale catharsis, avant l’épopée ou la tragédie ?




Le choix de l’humour comme axe thématique des 11es rencontres n’est pas de dernière minute, motivé par l’actuelle crise économique. Nous avons choisi l’humour à partir de paramètres qui ne sont pas ceux de l’antiquité grecque : la joie de vivre comme facteur de progrès social. Le cinéma latino-américain est sensible à un comportement optimiste des gens dans ce continent : les souffrances, les répressions, la misère, n’ont pas réussi à vaincre le bonheur de partager, de rêver et d’inventer proposé par les solutions alternatives.




Dans le récent Forum social mondial de Belem, on a pu entendre des diagnostics d’une réalité très dure mais chacun a aussi mis en relief la joie, l’art, la musique, la poésie “parce qu’un autre monde est possible, nous sommes déjà en train de le construire”. La ressemblance avec le Manifeste pour les produits de haute nécessité des intellectuels antillais n’est pas un hasard.




Nous avons voulu présenter dans ces 11es Rencontres un petit (hélas) panel de films représentatifs de cette qualité humaine. Rire pour nous sentir ensemble et essayer d’avancer. Sans nous évader, sans fuir, sans fermer les yeux. L’humour comme facteur social de changement pour essayer de comprendre.

En espagnol, les termes humeur et humour se désignent par le même mot “humor”. Humeur dont la racine est l’humidité, un fluide qui influence notre comportement et qui est présent aussi dans le mot humour. Ce peut être en bien ou en mal : bonne ou mauvaise humeur. C’est un état individuel et en même temps collectif parce qu’il crée une distance vis-à-vis des problèmes et aide à communiquer avec les autres. La bonne humeur est une des bases de la solidarité. Un écho, comme le rire, qui est contagieux. La mimesis du cinéma latino-américain a su tisser ensemble la bonne humeur et les disgrâces.




La littérature a su faire de même : Paco Ignacio Taibo II, Luís Sepulveda, Luisa Valenzuela, pour évoquer quelques grands noms qui ont été récemment avec nous grâce au festival CoLibriS. Mais aussi Asturias, Carpentier, Cortázar, García Márquez, Scorza, ont très souvent su mêler le réalisme et le comique. Dans les années soixante la revue satirique El Pasquín est sortie durant la dictature militaire au Brésil et la revue Humor en Argentine a été à l’avant-garde de la lutte contre la dictature à partir de 1980. De même le Teatro Abierto à Buenos Aires, ou le théâtre El Galpon à Montevideo, ou l’œuvre théâtrale de Augusto Boal au Brésil, ou la peinture du Chilien Roberto Matta. Tous ont utilisé l’humour comme esthétique pour vaincre la clandestinité et les règles de la censure.




Cependant, si la musique, la danse, la fête, le carnaval, la joie et le courage sont des termes qui évoquent la culture latino-américaine et sont présents dans son cinéma, la tragédie, la répression, la violence et les disparitions le sont aussi.

Le cinéma latino-américain est enraciné dans l’histoire de ce continent mais il porte aussi les germes du présent. Nous avons voulu faire connaître cet aspect de la culture et de l’art pour laisser libre cours à l’idée de “partage” avec ce recueil de “bon humour”.







Leonor C. Harispe



















LA THÉMATIQUE 2009 : "L'HUMOUR"

PROGRAMMATION




Prix de la Critique Internationale , Festival de San Sébastian 2004

Prix du Meilleur Réalisateur, Festival International du Film de Guadalajara 2005

Prix de la Critique Argentine 2005 - Meilleur acteur, Festival des 3 Continents, Nantes 2004

ARGENTINE / 2005 / COULEUR / 35 MM / 97’




Bombón, el perro (Bombon, le chien) de Carlos Sorín

Scénario: Santiago Calori, Salvador Roselli, Carlos Sorín / Image: Hugo Colace, A.D.F. /

Montage : Mohamed Rajid / Musique : Nicolás Sorín

Interprètes : Juan Villegas (Juan Villegas) Walter Donado (Walter Donado)




Juan Villegas (52 ans) a travaillé durant les vingt dernières années de sa vie dans une station service d’une route solitaire en Patagonie. La station a été vendue et Juan, tout comme d’autres employés, est licencié. Tout en recherchant du travail, il essaye de survivre grâce à un ancien hobby: il fabrique des couteaux. Mais il n’arrive ni à retrouver un emploi ni à vendre ses couteaux. Le hasard l’amène à rencontrer une femme qui lui propose de payer une réparation que Juan a faite spontanément sur sa voiture avec un chien. Mais celui-ci n’est pas un chien ordinaire, c’est un magnifique dogue argentin d’une valeur inestimable… Juan se laisse convaincre. Commence alors une nouvelle période pour Juan, plus heureuse pour lui, du moins le croit-il.




“J’ai repris des personnages simples, traités de façon minimaliste et interprétés par des non-acteurs. Parler de personnages simples est sans doute une simplification en soi.

En réalité, les personnages simples n’existent pas: l’univers intérieur du paysan le plus humble est aussi insondable que celui du professeur de philosophie. La seule différence est que ce dernier réfléchit et communique essentiellement par la parole alors que le premier, plus élémentaire, le fait à travers des gestes et des silences. Les interprètes de Bombón, el perro sont strictement pareils que les personnages. Pas sur le plan anecdotique – ils exercent d’autres métiers et vivent ailleurs – mais dans l’essentiel, dans l’âme. L’idée était de faire surgir de cette superposition des instants de vérité.” Carlos Sorín










CUBA / 1966 / NB / 85’




La Muerte de un burocrata (Mort d'un bureaucrate) de Tomás Gutiérrez Alea

Tomás Gutiérrez Alea (Titón) est né à La Havane le 11 décembre 1928. En 1959, il participe à la

création de la section de cinéma de la Direction de la Culture de l'Armée Rebelle, où il entame le tournage de Cette terre la nôtre, premier documentaire d'après la Révolution. L'année suivante, il prend part à la fondation de l'Institut cubain l'Art et l'Industrie Cinématographiques (ICAIC)

et est membre fondateur de l'Union des Auteurs et Artistes de Cuba (UNEAC). En 1960 il réalise le premier long métrage de fiction de l'ICAIC, Histoires de la Révolution , avec lequel il entame une oeuvre cinématographique qui le fera connaître dans le monde entier comme un des grands de la cinématographie latino-américaine. Pendant les années soixante, il réalise des films comme Les douze chaises, La mort d'un bureaucrate et les Mémoires du sous-développement.

Ses films les plus connus sont Les survivants (1978), La última cena (1976), et surtout Fraise et Chocolat (1993), coréalisé avec Tabío et nominé pour les Oscars aux États-Unis. En 1989, Alea participe comme conseiller aux ateliers de réalisation du SundanceInstitute, aux États-Unis. Avec Tabío, il réalise aussi son dernier film, Guántanamera, en 1995.

Gutiérrez Alea décède à La Havane le 16 avril 1996.




Auteurs & scénaristes :Alfredo L.Del Cueto,Tomás GutiérrezAlea et Ramón F.Suárez.

Interprètes: SalvadorWood,Silvia Planas,Manuel Estanillo, Omar Alfonso, Tania Alvarado, Pedro Pablo Astorga, Alicia Bustamante, Rafael Díaz, Roberto Gacio, Carlos Gargallo.




Un ouvrier cubain émérite meurt broyé par sa machine à fabriquer des bustes des héros de la révolution. Ouvrier exemplaire, ses camarades l'enterrent avec son livret de travail, son orgueil.

Manque de chance, sa veuve, pour recevoir sa pension, est obligée de fournir ce fameux livret. Cauchemar kafkaïen pour le neveu du défunt qui entreprend des démarches dont il ne voit pas la fin. Le cercueil est déterré, sorti illégalement du cimetière, ouvert, refermé…Commence alors une autre lutte avec la bureaucratie qui permettre de procéder à son deuxième enterrement.













Grand Prix des festivals de Biarritz et de Valladolid en 1993

COLOMBIE / 1993 / COULEUR / 35 MM / 116’




La estrategia del caracol ( La stratégie de l’escargot) de Sergio Cabrera

Né en 1950 d’un père acteur et d’une mère directrice de théâtre, Sergio Cabrera part pour la Chine à l’âge de 10 ans. Il fait des études de philosophie à l’Université de Beijing puis se forme aux techniques cinématographiques à l’International Film School de Londres.

Après un premier long métrage Tecnicas de duelo (1988), il signe pour la télévision El Lado oscuro del amor (1990), La Escalona (1990), La Mujer doble (1992), El Ultimo beso (1993), Golpe de estadio (1998), Perdre est une question de méthode (2005).




Scénario: Humberto Dorado, Ramon Jimeno, Sergio Cabrera, Delfina Guido

Interprètes: Frank Ramirez, Fausto Cabrera, Florina Lemaitre, Humberto Dorado, Delfina Guido, Victor Mallarino.




Un vieil immeuble dans la banlieue de Bogotá. Le propriétaire, un nouveau riche genre “yuppie”, veut mettre les locataires à la rue. Malgré l’exigüité oppressante de la bâtisse, les habitants y vivent depuis des années dans un esprit très convivial. Parmi les figures marquantes de cette communauté: Don Jacinto, l’anarchiste ingénieux; Romero, l’avocat, pas encore diplômé, mais qui

connaît tous les rouages de la justice; Justo, un jeune révolutionnaire qui en appelle toujours aux masses; Luis, un prêtre qui cherche l’apaisement ici-bas; Gabriel qui se métamorphose en Gabriela pour se vendre; Misia Trina, témoin d’un miracle religieux… Jusqu’au jour fatidique – souvent reporté – de l’expulsion, les locataires sauront optimiser les rares occasions qui se présentent en leur faveur. Don Jacinto élabore un plan d’une astuce géniale: la stratégie de l’escargot. Autrement dit, comment appliquer aux bipèdes l’essence même du gastéropode.







Lion d’argent à la Mostra de Venise et Goya du meilleur film étranger (Espagne)

ARGENTINE / 2001 / COULEUR / 107’




La Película del Rey (Le Film du Roi) de Carlos Sorín

Scénariste : Carlos Sorín, Jorge Goldenberg / Image : Esteban Courtalon / Musique : Carlos Franzetti / Producteurs : Ezequiel Abalos, Gustavo Guido, Perla Lichtenstein, Gustavo Sierra.

Interprètes: Ulises Dumont, Julio Chavez, Villanueva Cosse, Roxana Berco, AnaMaría Giunta, David Llewelyn, Miguel Dedovich, Marilia Paranhos, Ricardo Hamlin, Rubén Patagonia, César García, Carlos Rivkin.




Un réalisateur sans moyens décide de faire un film sur Antoine de Tounens, un français qui s’est fait proclamer roi d’Araucanie et de Patagonie en 1860 sous le nom de Orélie-Antoine 1er, qui a réellement existé. Les difficultés qu’il affronte pour faire son film sont aussi décourageantes que celles de son personnage pour devenir roi, mais à son image, il ne renonce pas et, obstinément, tente toujours de forcer les barrières.

Dans la géographie aussi magnifique qu’invraisemblable de la Patagonie , l’humour et les relations entre personnage historique et réalité argentine de la période post-dictature se mêlent et situent le film à la limite entre fiction et documentaire, et qui illustre en même temps les aléas de la réalisation cinématographique.







Prix spécial du jury du BAFICI et d'Argentores ( Société des auteurs et éditeurs)en Argentine

Prix de la critique et du public dans le Festival de ciné latino-américain de Sao Paulo, Brésil.

ARGENTINE/ 2007/ 64'




Estrellas (Etoiles) de Federico Leon et Marcos Martinez




Villa miseria de Barracas : un bidonville dans la banlieue de Buenos Aires. Pour leurs besoins d’authenticité, cinéastes et publicitaires y font leur marché d’images et visages “trash”. Et les habitants de jouer leur propre réalité. L’un d’eux ouvre une agence de casting et propose aux producteurs des “gueules” plus vraies que nature…

Comment peut-on imaginer une maison de production cinématographique dans un bidonville?

Plus encore si elle est créée ,dirigée et administrée par ses habitants ?

F Leon et M. Martinez ont su  capter  les images de l'esprit  génial de cette expérience.

L'affection et le respect pour ces personnages laissent des traces profondes: "Estrellas" fait connaître une nouvelle forme de l'initiative et de la capacité de réaction du peuple argentin vis à vis de la crise.

Un regard plein d'humour mais aussi en rupture avec beaucoup de conventions sociales.

SÉANCES SPÉCIALES SCOLAIRES

Renseignements et réservations au : 06 18296057 ou 06 84830828

mail: angaeldelvoye@live.fr







La Friche la Belle de Mai

(41 rue Jobin, 13003 Marseille, 0495049504. Ligne de bus n°49 arrêt Jobin; à 10 min à pieds des arrêts de métro St-Charles et 5 Avenues-Longchamp et du Tramway Palais Longchamp) , plus précisément à la salle Seita, avec possibilité de débat après le film.










Samedi 28 mars







10h- La Antena (Telepolis) d'Esteban Sapir (Argentine, 2007, NB, 1h34)

Ce film s’attaque de manière engagée au sujet contemporain du pouvoir de la télévision dans notre société. Loin d’un traitement polémique classique, Esteban Sapir traite son sujet avec finesse et métaphore en nous plongeant dans un univers féerique et poétique. A travers un film en noir et blanc, épuré de paroles, le jeune réalisateur argentin compose chaque cadrage avec une ingéniosité picturale et de nombreuses références aux grands classiques du cinéma muet comme Le Voyage dans la Lune (1902) de Georges Méliès ou Metropolis (1927) de Fritz Lang, rendant en particulier hommage à l’Expressionnisme allemand mais aussi à ses contemporains, comme Tim Burton ou Terry Gilliam, pour peindre les personnages attachants de son conte.

(collèges et lycées, espagnol et arts)







Lundi 30 mars







10h- Eréndira Ikikunari de Juan Roberto Mora Catlett ( Mexique, 2006, 1h47).

Le film conte l'histoire d'Erendira, une jeune femme indienne à l'époque de la Conquête du Mexique au XIV° siècle. D'après la légende, elle leva une armée contre les espagnols malgré le défaitisme du roi Tangoxoan II et ne fut jamais vaincue.

Il utilise un langage poétique et sa forme éclatée s'inspire des sources visuelles et culturelles des codex précolombiens et des fresques aztèques autant que des univers de Jodorowski ou de Fellini. Il rend aussi hommage à la langue purépecha parlée par 90 000 personnes au nord-est du Michoacàan au centre ouest du Mexique.

Le film met à l'écran une légende digne de faire partie des réflexions sur l'histoire de l'Amérique latine.

VO espagnol et purépecha (sous-titré espagnol), Sous-titres en français

(collèges et lycées, espagnol et arts







14h30- Bombón el perro (Bombon le chien) de Carlos Sorín, (Argentine, 2004, 1h35)

                   en présence du réalisateur



Juan Villegas (52 ans) a travaillé durant les vingt dernières années de sa vie dans une station service d’une route solitaire en Patagonie. La station a été vendue et Juan, tout comme d’autres employés, est licencié. Tout en recherchant du travail, il essaye de survivre grâce à un ancien hobby: il fabrique des couteaux. Mais il n’arrive ni à retrouver un emploi ni à vendre ses couteaux. Le hasard l’amène à rencontrer une femme qui lui propose de payer une réparation que Juan a faite spontanément sur sa voiture avec un chien. Mais celui-ci n’est pas un chien ordinaire, c’est un magnifique dogue argentin d’une valeur inestimable… Juan se laisse convaincre. Commence alors une nouvelle période pour Juan, plus heureuse pour lui, du moins le croit-il.

(tous publics)







Mardi 31 mars







10h- El Clown d'Emilio Rodriguez et Pedro Adorno (Puerto Rico, 2008,1h45)

                   avant-première



Les clowns, leur grâce et mésaventures personnelles dans un cirque pauvre de village.

Le film oppose la pureté du cirque à l'exploitation des talents artistiques des clowns pour des fins publicitaires. Qui gagnera dans cette dispute?

(collèges)







14h30- La película del Rey de Carlos Sorín (Argentine, 2001, 1h37)

                    en présence du réalisateur



Un réalisateur sans moyens veut faire un film sur Antoine de Tounens, un français qui s'est fait proclamer roi d'Araucanie et de Patagonie en 1860 sous le nom de Orélie-Antoine Ier. Il s'agit d'une histoire vraie de l'Argentine au 19° siècle.

Humour, fiction et histoire réelle dans un film qui illustre en même temps les aléas de la réalisation cinématographique.

(collèges et lycées)













Cinéma Madeleine

36, Avenue Maréchal Foch 13004 - Marseille. Tel : 08 92 69 66 96. Arrêt de métro Cinq avenues à 500m, arrêt de tramway Foch à 50m, gare de la Blancarde à 900m







Vendredi 3 avril




9h30- Bombón el perro (Bombon le chien) de Carlos Sorín, (Argentine, 2004, 1h35)

                   en présence du réalisateur



voir plus haut.










Le prix de la séance est fixé à 4 euros avec une gratuité pour les professeurs/accompagnateurs.







AUTOUR DES RENCONTRES







2es Journées du livre latino-américain - 19, 20 et 21 mars




Un contexte propice

Marseille est depuis onze ans un lieu privilégié de découvertes et de présentation des cultures latino-américaine, grâce au travail accompli par l’association Solidarité Provence / Amérique du Sud (ASPAS), qui organise des Rencontres du cinéma sud-américain, et qui avaient inauguré, en 2008, des Journées du livre latino-américain. L’organisation de ces journées s’est aujourd’hui dissociée pour donner encore plus de place à la littérature, sans pour autant la séparer de l’intérêt pour l’ensemble des cultures latino-américaines: c’est ainsi que l’association DES AUTEURS AUX LECTEURS porte désormais ces journées littéraires.

En prenant de l’ampleur, elles changent également de nom pour devenir le festival CoLibriS. Plus que jamais solidaire de l’ASPAS, elles vous proposent désormais un rendez-vous que nous espérons régulier, afin de mieux connaître ce monde proche et lointain… et le nôtre !




Découvertes, écrivains de renom et coups de pouce professionnels

Le festival CoLibriS souhaite proposer à Marseille une découverte contemporaine et dynamique des cultures d’un continent en pleine ébullition. Le public peut ainsi y rencontrer des écrivains, déjà traduits en français ou de grande notoriété dans leurs pays mais encore inconnus ici, flâner devant les stands de libraires qui présentent des parutions très récentes ou des “classiques” en français ou en “V.O.”, assister à des rencontres et débats, thématiques ou consacrés à un auteur… Le festival travaille en étroite collaboration avec les libraires de la ville, en particulier avec l’aide de l’association Libraires à Marseille. Placé sous le signe du multilinguisme et de la traduction, il est enrichi par la présence de professionnels (éditeurs, libraires, journalistes…) pour favoriser l’échange des idées et une meilleure circulation des textes. De la zone latino-américaine vers la France et la Provence , et vice-versa, dans une perspective à la fois économique et solidaire.







Programme disponible avec ce dossier.







CONCERT A LA FRICHE LE VENDREDI 27 MARS

Soirée d’ouverture après la projection du film







liubila







Pour réchauffer nos âmes, "LiuBila" nous offre des "musiques hispaniques populaires revisitées" et des créations de tous styles, depuis la musique tzigane à la bossa nova.

Il s'agit d'un "cuarteto": l'irremplaçable Matthieu Guenez à la guitarre et à l'accordéon, la chaleureuse contrebasse de Marc Etiève et les deux chanteuses et comédiennes Laura Barrado et Léonor Harispe. (Les concerts de LiuBila sont toujours bien assaisonnés de petits jeux de scène!)

LiuBila travaille en collaboration avec la compagnie de théâtre espagnol contemporain ’Les Anachroniques’ (de l’U.T.M.) et a ainsi été amené à mettre en musique des textes du poète et dramaturge espagnol Federico Garcia Lorca.

Bienvenus dans l'univers de LiuBila et profitez du voyage!







Tarif 4€




DECENTRALISATION




Programmation des Rencontres en région Paca




Comme chaque année, les Rencontres du cinéma sud-américain se déplacent et se renforcent en Région Paca.

De Marseille, elles iront à la Ciotat , puis Manosque, Digne et Forcarlquier pour finir à St Bonnet en Champsaur.

Cela nous permettra de partager nos découvertes avec tous ceux qui ont de la curiosité et de l'affection pour le continent latino-américain ou, qui sait, ceux qui ne le connaissent pas encore.




LA CIOTAT - du dimanche 5 au mardi 7 avril

Cinéma Lumière / Place Evariste Gras 13600 La Ciotat / Tel 08 92 68 09 75




Dimanche 5 avril à 18h30

Chega de saudade (Tourbillons) de Laís Bodanzky (Brésil)




Lundi 6 avril

18h30-

Conférence du réalisateur vénézuélien Atahualpa Lichy sur le cinéma latino-américain

suivie d'une soirée documentaire:

"Paraguay, ma terre oubliée" de Philippe Claude (France)

"Construyendo un milagro: Jujuy" (Un miracle en construction) (Argentine)




Mardi 7 avril à 18h30

Bombón el perro (Bombon le chien) de Carlos Sorín (Argentine)

Clôture: le pot de l'amitié.







FORCALQUIER - mercredi 8 avril

Cinéma Le Bourguet / place du Bourguet 04300 Forcalquier




18h30 - Postales de Leningrado de Mariana Rondón (Venezuela)







MANOSQUE - jeudi 9 avril

Cinéma Le Lido / 2 av. Saint-Lazare 04100 Manosque / Tel 08 92 68 75 14




18h30- - Postales de Leningrado de Mariana Rondón (Venezuela)




DIGNE - vendredi 10 avril

CinéToiles / avenue François Cuzin - 04000 Digne-les-Bains / tel 04 92 32 59 25




18h30- Bombón el perro (Bombon le chien) de Carlos Sorín (Argentine)







SAINT-BONNET EN CHAMPSAUR - dimanche 12 avril

Cinéma Le Central / rue de la Trésorerie 05500 Saint-Bonnet / Tel 04 92 50 56 11




17h30- El Clown (Le Clown) d'Emilio Rodriguez et Pedro Adorno (Porto Rico)




LES PARTENAIRES







LES INSTITUTIONS

Conseil Régional PACA

Mairie de Marseille

C.G. 13







LES SALLES, LIEUX DE PROJECTIONS ET PARTENAIRES CINÉMA




La Friche La Belle de Mai, Marseille

CRDP – Académie d’Aix-Marseille

Cinéma Pathé Madeleine

Art et essai Lumière, La Ciotat

Cinémovida Le Lido, Manosque

Cinéma Le Central, Saint-Bonnet

Cinéma Le Bourguet, Forcalquier

Cinéma Cinétoiles, Digne

Le cinéma Cinétoiles accueille pour la première fois les Rencontres du cinéma sud-

FIDMarseille







LES PARTENAIRES INSTITUTIONNELS, SOCIAUX ET CULTURELS




Espaceculture

Espaces Latinos

Association Libraires à Marseille

Des auteurs aux lecteurs

Département d’Études latino-américaines de l’Université de Provence

Euromed Management

La Ligue de l’enseignement

IUFM d’Aix-Marseille

Hispam

Academia del Tango Argentino

Centre Documentation et Animation Tiers-Monde

Milonga

Worldmundo
















Ernesto Concha

Salsapaca & Radio Grenouille

Promotion Latin & World Musique

62, Chemin St Jean du désert

13005 Marseille - France

info@salsapaca.com/

(00 33) 491 483 979

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